Plus

    Derniers articles

    Ça Rame Dans Le Métro

    Métropolis Boa, ce nom qui ne vous évoque peut-être...

    Lille : Le cirque Arlette Gruss est de retour pour fêter son anniversaire

    Le célèbre cirque Arlette Gruss est de retour à...

    Un phénomène créé de toute pièce

    Avec ses prix cassés et ses offres « à...

    Un hommage pho­to­gra­phique au métier de docker disparu

    Le statut de docker apparaît après-​guerre. Opérant dans la nuit sur les quais, ils ont la charge du débar­que­ment du poisson. Un métier peu connu aux condi­tions dif­fi­ciles, mais dont la place est majeure dans le commerce maritime. Dans les années 1950, plus de 800 dockers s’activent sur le port de Boulogne-sur-Mer.

    Un métier de l’ombre, désormais disparu.

    Dès les années 1970, leur nombre diminue avec la moder­ni­sa­tion du système mécanique. Les dockers dis­pa­raissent après le retrait des gros cha­lu­tiers indus­triels. Les captures de poissons vont passer de 100 000 à 30 000 tonnes par an dans le premier port de France. Une dimi­nu­tion causée notamment par la surpêche et les régle­men­ta­tions maritimes. Maxime Blamangin, res­pon­sable de l’exposition aux archives muni­ci­pales, a travaillé plusieurs mois pour ras­sem­bler et numériser 50 négatifs. Jusqu’au 20 mars il est possible de replonger dans le quotidien difficile des dockers, les mains plongées dans la glace, à travers les pho­to­gra­phies de François Miellot. Chaque jour dès 17 h, les dockers devaient s’inscrire au bureau central de la main d’œuvre. Parmi eux, des pro­fes­sion­nels et des occa­sion­nels. Les fils de dockers, étant prio­ri­taires, tra­vaillaient dès 16 ans. 

    Les caisses de 40 kg de poissons enva­his­saient les quais tous les matins. © F. Miellot

    Les « Scènes de quais », une expo­si­tion sur le travail des dockers pois­son­niers au fil de la nuit.

    Tout com­men­çait par la mise en place des caisses dès minuit. Les caliers montaient sur le bateau et s’occupaient de récupérer les poissons dans les cales. La mar­chan­dise était ensuite remontée par les grutiers jusqu’au hangar, où les poissons étaient égouttés et passés sur un tapis. Arrivait ensuite l’étape du tri à la main avant la mise en place du départ sur les quais. Dès 4 h, les dockers prenaient leur première pause dans les cafés, ouverts plus tôt pour l’occasion. Vers 8 h, une fois tous les bateaux tota­le­ment vidés, les débar­queurs net­toyaient et pré­pa­raient les outils ainsi que les lieux pour la prochaine nuit au port avant de rentrer chez eux.

    Maxime Blamangin est le maître d’œuvre de l’exposition. © J.L. Linet

    Noël 2025 : les Lillois serrent le budget malgré la magie des fêtes

    En ce début de mois de décembre, les Français...

    Pour Noël, Lille se met au vert

    Chaque année, les illuminations sont de sortie à l’approche...

    Émotion chez les otaries de Nausicaá

    Triste nouvelle à Boulogne-sur-Mer. L’aquarium de Nausicaá a annoncé...

    Contrepoint n°42

    Quand le vol du Louvre fissure le prestige culturel français

    Le 19 octobre, le musée du Louvre, symbole mondial du rayonnement culturel français, a été cambriolé. Huit joyaux de la Couronne issus de la galerie...

    Urbex et archi­tec­ture : quand les lieux oubliés reprennent vie

    Vous passez peut-être devant ces bâtiments sans y prêter attention. Abandonnés, envahis par la végétation ou laissés à l’abandon, ils fascinent une communauté d’explorateurs urbains...

    L’espace, entre mémoire céleste des peuples et ambitions modernes : une car­to­gra­phie en tension

    Entre récits fondateurs et ambitions orbitales, le ciel est devenu un territoire disputé. Jadis mémoire vivante des peuples autochtones, il est aujourd’hui fragmenté par...