Plus

    Derniers articles

    Pourquoi observe-​t-​on une baisse de natalité dans le monde ? 

    Une étude publiée le jeudi 21 mars dans la...

    Gisèle Halimi, victime col­la­té­rale du blocage des mémoires de la Guerre d’Algérie ?

    La frilosité du gouvernement pour panthéoniser la féministe Gisèle...

    Trois res­tau­rants du Guide Michelin où se régaler sans se ruiner !

    Lundi 4 mars, le guide Michelin a dévoilé sa...

    Un hommage pho­to­gra­phique au métier de docker disparu

    Le statut de docker apparaît après-​guerre. Opérant dans la nuit sur les quais, ils ont la charge du débar­que­ment du poisson. Un métier peu connu aux condi­tions dif­fi­ciles, mais dont la place est majeure dans le commerce maritime. Dans les années 1950, plus de 800 dockers s’activent sur le port de Boulogne-sur-Mer.

    Un métier de l’ombre, désormais disparu.

    Dès les années 1970, leur nombre diminue avec la moder­ni­sa­tion du système mécanique. Les dockers dis­pa­raissent après le retrait des gros cha­lu­tiers indus­triels. Les captures de poissons vont passer de 100 000 à 30 000 tonnes par an dans le premier port de France. Une dimi­nu­tion causée notamment par la surpêche et les régle­men­ta­tions maritimes. Maxime Blamangin, res­pon­sable de l’exposition aux archives muni­ci­pales, a travaillé plusieurs mois pour ras­sem­bler et numériser 50 négatifs. Jusqu’au 20 mars il est possible de replonger dans le quotidien difficile des dockers, les mains plongées dans la glace, à travers les pho­to­gra­phies de François Miellot. Chaque jour dès 17 h, les dockers devaient s’inscrire au bureau central de la main d’œuvre. Parmi eux, des pro­fes­sion­nels et des occa­sion­nels. Les fils de dockers, étant prio­ri­taires, tra­vaillaient dès 16 ans. 

    Les caisses de 40 kg de poissons enva­his­saient les quais tous les matins. © F. Miellot

    Les « Scènes de quais », une expo­si­tion sur le travail des dockers pois­son­niers au fil de la nuit.

    Tout com­men­çait par la mise en place des caisses dès minuit. Les caliers montaient sur le bateau et s’occupaient de récupérer les poissons dans les cales. La mar­chan­dise était ensuite remontée par les grutiers jusqu’au hangar, où les poissons étaient égouttés et passés sur un tapis. Arrivait ensuite l’étape du tri à la main avant la mise en place du départ sur les quais. Dès 4 h, les dockers prenaient leur première pause dans les cafés, ouverts plus tôt pour l’occasion. Vers 8 h, une fois tous les bateaux tota­le­ment vidés, les débar­queurs net­toyaient et pré­pa­raient les outils ainsi que les lieux pour la prochaine nuit au port avant de rentrer chez eux.

    Maxime Blamangin est le maître d’œuvre de l’exposition. © J.L. Linet

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne nous semble pas problématique. Mais dans certains cas, on se demande ce qui s’est passé...

    Au menu, des frites, des frites, des frites !

    Symbole culinaire incontournable, la frite belge ne se limite pas à un simple accompagnement : elle est une véritable fierté nationale. D’après une étude...

    Quatre bières ori­gi­nales et bio que vous pourriez apprécier

    On a testé pour vous quatre bière biologiques belges. Un test qui illustre l’implantation de la bière bio dans les magasins bruxellois. Cantillon Gueuze La gueuze...