Dans la culture sino-asiatique, chaque année est placée sous un signe astrologique ainsi qu’un élément. L’année 2024 est celle du dragon de bois. Les années du dragon font partie traditionnellement des plus attendues, c’est un des seuls signes qui est similaire à toutes les cultures qui fêtent le nouvel an lunaire, symbole de chance pour ceux qui naissent cette année.
Nous sommes en plein dans la période des festivités. En effet, même si les dates varient d’une nation à l’autre pour la majorité de la population qui le célèbre, le nouvel an chinois, est le premier jour du premier mois du calendrier chinois. Cette année, ce »premier jour », c’était le 10 février. Appelé la fête du printemps, c’est ce qui marque le début des festivités, celles-ci se déroulent ensuite sur quinze jours et s’achèvent avec la fête des lanternes.
Une fête distinctive et traditionnelle
Le nouvel an chinois ou nouvel an lunaire, car la Chine n’est pas le seul pays à faire cette fête, est célébré depuis l’adoption du calendrier chinois adopté en ‑104. On estime que près de deux milliards de personnes participent à ces festivités millénaires dans le monde. Si le jour varie dans notre calendrier grégorien, cela ne veut pas dire qu’il est choisi au hasard, mais c’est parce que le calendrier chinois est un calendrier luni-solaire. La date du nouvel an chinois tombe toujours entre le 21 janvier et le 19 février, lors de la deuxième nouvelle lune depuis le solstice d’hiver. Cette année 2024 est particulière puisqu’elle est placée sous le signe du dragon. Alors pourquoi cela la rend plus importante ? Les symboles de l’horoscope chinois sont représentés par des animaux et sont au nombre de 12. Ils se succèdent chaque année et les représentent. L’année 2024 est celle du dragon de bois. Les années du dragon sont les plus importantes d’abord, car c’est un des seuls signes qui est similaire à toutes les cultures qui fêtent le nouvel an lunaire, mais aussi, car traditionnellement, chaque animal donne ses traits et son caractère à ceux qui naissent pendant son année. Le dragon animal mythologique fier, chanceux, charismatique, intelligent et naturellement doué est donc un symbole de bonne fortune. On peut alors s’attendre à une hausse des naissances dans la population chinoise à travers le monde.
Des réjouissances nombreuses
Depuis la crise sanitaire, c’est la première fois que les festivités ont pu se faire sans aucune restriction en France. Notre métropole de Lille n’a pas fait exception, car en plus d’une cérémonie organisée le 11 février à la salle Marianne, on a pu voir ouvrir le temps de ce même week-end un marché appelé Miao Hui dans le quartier libre de la citadelle. Celui-ci était dans la pure tradition des foires du temple organisé en Chine. Au programme chants mongol, défilé de tout type et de nombreux stands (surtout alimentaires) avec un thème central que vous aurez deviné : le dragon. Les malheureux qui avaient raté cela n’étaient heureusement pas passés à côté de la fête. Les festivités durant jusqu’au 25 février et notre hexagone a beau être loin de Pékin, il ne manque pas d’occasion de fêter la nouvelle année lunaire. Proche de chez nous le samedi 17 février 2024, une journée festive a été organisée à la Cour de La Maillerie, à Villeneuve-d’Ascq, art du thé, activités pour les enfants…, un véritable voyage en Chine fut proposé. Plusieurs grandes manifestations ont, comme tous les ans, été organisées à Paris. Elles ont eu lieu tous les jours jusqu’à la fin des réjouissances, mais c’est le défilé organisé dans le 13e arrondissement, l’événement incontournable du nouvel an chinois qui a attiré le plus de monde.
Les célébrations ont été un succès et la France a pu faire partie de ces pays qui n’ont pas été en reste, montrant l’importance de sa communauté sino-asiatique.