Plus

    Derniers articles

    Quatre idées de sorties à Lille

    Un restaurant : Jojo Grill spécialiste du barbecue coréen Jojo...

    Le covoi­tu­rage luxem­bour­geois, une solution peu attractive

    Depuis le début de l’année, la France propose jusqu’à...

    Front commun contre la pollution des plages sur la côte picarde

    Si la mer charrie des déchets en tous genres...

    2025, l’ar­chi­tec­ture bruxel­loise à l’honneur

    À Bruxelles, du Palais des Beaux-​Arts à l’Hôtel Solvay, Victor Horta s’est imposé comme l’ar­chi­tecte phare de l’art nouveau. De l’art nouveau est né l’art déco dans les années 1910, en totale rupture. Avec un retour à la rigueur classique. C’est ce mouvement archi­tec­tu­ral qui fête ses cent ans cette année.

    Bruxelles est aujourd’hui considérée comme la ville européenne de l’art archi­tec­tu­ral. Avec l’art nouveau, l’architecte Victor Horta est l’homme qui a fait entrer la lumière dans les maisons des XIXe et XXe siècle. C’est l’idée maîtresse de son art. Comme l’explique Françoise Aubry, conser­va­trice du musée Horta « la construc­tion de la maison par Victor Horta avait aussi un but phi­lan­thro­pique, celui d’offrir un lieu d’air et de lumière à ceux qui vivaient dans des taudis ». Ses particularités ? Le fer forgé apparent (grilles, balcons, vitraux), des courbes sinueuses, des motifs naturels (fleurs, plantes, animaux) et des hauteurs sous plafond ver­ti­gi­neuses. Tout, dans l’art nouveau, fait écarquiller les yeux. Sans être opulent et rococo, c’est un art qui semble ima­gi­naire. Les façades des bâtiments, ornementées, sculptées parfois colorées, dénotent avec les maisons en briques mitoyennes. Mais aujourd’hui, il reste peu de témoignages de ce mouvement à Bruxelles

    Le bas­cu­le­ment vers l’art déco

    Après la Première Guerre mondiale, l’art déco s’impose en totale rupture avec l’art nouveau. C’est un art qui « est d’abord apparu avec la révolution indus­trielle mais qui s’est réellement imposé après la guerre car les gens avaient besoin de renouveau », souligne Cécile Dubois de l’Art Déco Society de Bruxelles. Style géométrique et épuré, formes symétriques, lignes nettes, matériaux luxueux (bois, cuir, tissus), il est plus froid, plus rigide mais tout aussi impres­sion­nant quand on s’y attarde. En tra­ver­sant les rues, on peut remarquer qu’il s’insère par­fai­te­ment dans la ville. Du Palais des Beaux-​Arts à la Gare Centrale, il est presque invisible tant il est moderne. L’art déco se trouve à la croisée de différentes influences. Les archi­tectes belges, explique l’historienne, « ont vécu aux Pays-​Bas, à Londres, en Allemagne. C’est là qu’ils ont trouvé l’inspiration avec les cités‑jardins par exemple. On observe donc la naissance d’un style art déco propre à nos régions ». L’art déco trouve donc ses origines dans un mélange entre les styles hol­lan­dais (moder­nisme), autri­chiens (raf­fi­ne­ment), anglais ( jardins).

    L’art déco fête ses cent ans

    Le 28 avril 1925 s’ouvre l’Exposition inter­na­tio­nale des arts décoratifs et indus­triels modernes à Paris. C’est officiel, l’art déco prend son essor. Cette année, Bruxelles le met à l’honneur. Les hôtels par­ti­cu­liers et bâtiments emblématiques ouvrent leurs portes. Pour Cécile Dubois, c’est « l’idée de faire revivre le style en le préservant », mais c’est aussi le retour du vintage comme décoration tendance. Peut‑être vous êtes-vous laissé tenté par la tendance du vintage ces dernières années ? Et si l’art déco infil­trait nos maisons ? « L’art déco et le vintage ne se situent pas à la même époque », explique Hélène Cailleau, ancienne décoratrice d’intérieur. « Mais effec­ti­ve­ment, c’est une tendance globale qui revient à la mode malgré le fait qu’il ne reste plus beaucoup de pièces d’art déco en vente aujourd’hui. Certaines marques, comme Maisons du Monde, se sont approprié le style art déco dans certaines de leurs col­lec­tions, ce qui le rend plus acces­sible ». Vintage coloré des années 1970 ou style art déco sobre des années 1920, deux tendances qui semblent en séduire plus d’un.

    Six lieux à voir 

    Où voir l’art nouveau ?

    • Hôtel Solvay : 224 Avenue Louise, 1000 Bruxelles
    • Maison Cauchie : 5 Rue des Francs, 1040 Bruxelles
    • Maison Hannon : 1 Avenue de la Jonction, 1060 Saint-Gilles

    Où voir l’art déco ?

    • Villa Empain : 67 Avenue Franklin Roosevelt, 1050 Bruxelles
    • Musée et Jardins Van Buuren : 41 Avenue Léo Errera, 1180 Uccle
    • Palais des Beaux-​Arts : 23 Rue Ravenstein, 1000 Bruxelles

    Au fait, que deviennent vos coquilles de moules de la Braderie ? 

    Qui dit braderie de Lille, dit moules-frites. À la...

    À Lille, des « safe places » contre le har­cè­le­ment pendant la Braderie

    Pour la première fois, Ilévia et la Ville de...

    Braderie de Lille : quand la fête bascule à l’excès

    Chaque année, la Braderie de Lille attire des centaines...

    Contrepoint n°37

    À Lille, des « safe places » contre le har­cè­le­ment pendant la Braderie

    Pour la première fois, Ilévia et la Ville de Lille ont installé des espaces sécurisés dans le métro et en centre-ville, permettant aux victimes...

    Moules, frites et tra­di­tions : les chiffres qui ont fait vibrer la Braderie de Lille 2025

    500 tonnes de moules, 30 tonnes de frites et des visiteurs venus par millions : la Braderie de Lille 2025 a célébré comme jamais...

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver leur place sur un marché du travail saturé. Derrière les beaux discours des écoles, la...