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    Mort du petit Émile : les analyses ADN des ossements et vêtements confirmeront-​elles la piste criminelle ?

    « L’enquête est toujours en cours, tout comme les exper­tises géné­tiques » des ossements et vêtements du petit Émile, déclare Jean-​Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-​en-​Provence en la saisie du dossier d’enquête. Dans l’attente de la com­mu­ni­ca­tion des examens ADN fin septembre 2024, le parquet n’écarte aucune piste d’in­ves­ti­ga­tion, y compris l’hypothèse criminelle.

    Une aura de mystère continue de planer autour des cir­cons­tances de la mort du petit Émile Soleil, disparu il y a plus d’un an au hameau du Haut-​Vernet, dans les Alpes-​de-​Haute-​Provence. Le garçon à la tête blonde a échappé à la vigilance de ses grands-​parents maternels chez qui il séjour­nait pour les vacances d’été. Depuis le 8 juillet 2023, il était alors introu­vable. Mais le résultat des exper­tises géné­tiques actuel­le­ment menées en labo­ra­toire sur les ossements du petit garçon pour­raient balayer les zones d’ombre du dossier.

    Plus de cinq mois se sont écoulés depuis la décou­verte des ossements et vêtements d’Émile, retrouvés par une pro­me­neuse dans un sous-​bois escarpé non loin de la commune du Vernet, le 30 mars dernier. Le Haut-​Vernet et ses alentours ont accueilli de nom­breuses fouilles depuis juillet 2023 et de multiples battues, réunis­sant des centaines de bénévoles, ont été déployées dès le lendemain de sa dis­pa­ri­tion, à ce jour inexpliquée.

    Suivre le fil rouge de la dis­pa­ri­tion d’un petit Émile insondable

    L’enquête judi­ciaire, ini­tia­le­ment ouverte pour « dis­pa­ri­tion inquié­tante », avait fina­le­ment été élargie et requa­li­fiée des motifs criminels d’« enlè­ve­ment » et « séques­tra­tion ». Cette actua­li­sa­tion des termes « n’est pas liée à une évolution dans l’enquête » sur la dis­pa­ri­tion mais « offre un cadre pro­cé­du­ral plus souple » pour les enquê­teurs, nuançait alors le procureur-adjoint.

    Les analyses ADN, com­man­dées en juin dernier par l’Institut de recherche cri­mi­nelle de la gen­dar­me­rie nationale (IRCGN), sont désormais terminées. Un labo­ra­toire privé ori­gi­naire de Bordeaux a pris la relève pour conduire des analyses cri­mi­na­listes com­plé­men­taires et scruter les scellés de l’enquête.

    La piste cri­mi­nelle envisagée

    Selon le parquet d’Aix-en-Provence, « aucune piste n’est écartée à ce jour » y compris « l’hy­po­thèse cri­mi­nelle [qui] est toujours d’ac­tua­lité », affirme Jean-​Luc Blachon, tout comme celle de l’in­ter­ven­tion animale pos­si­ble­ment en cause dans l’enlèvement et le décès du garçonnet de deux ans et demi.

    Les vêtements que portait Émile le jour de sa dis­pa­ri­tion succèdent aux ossements, qui seront pro­chai­ne­ment passés au peigne fin par les cher­cheurs du centre d’hématologie médico-​légale bordelais. Le rapport complet de l’expertise des textiles est attendu « rai­son­na­ble­ment fin septembre 2024 », voire à la mi-​octobre. Ces nouveaux éléments per­met­traient d’ac­cré­di­ter ou d’infirmer l’hy­po­thèse cri­mi­nelle ou animale, et de déter­mi­ner notamment « si les ossements et vêtements ont été déplacés (de manière volon­taire ou non) après le décès, ou s’ils se trou­vaient là depuis la mort du petit garçon » précise le procureur d’Aix-en-Provence.

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