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    L’éducation aux médias à bord du « NewsTruck » de l’association Lumières sur l’info

    L’association Lumières sur l’info organise, jusqu’au 19 novembre, une tournée d’éducation aux médias dans toute l’Île-de-France. À bord de leur camion jaune, les jour­na­listes se rendent dans plusieurs villes. Ce mercredi 6 novembre, c’était cap sur Paris pour sen­si­bi­li­ser, éduquer et lutter contre les fake news.

    « Vous êtes qui vous, la presse ? » s’interroge une passante en voyant le camion jaune dans la cour de la mairie du 9ème arron­dis­se­ment de Paris. Devant son stand, Florian Guadalupe, chef du projet, entame son discours : « Nous sommes l’association Lumières sur l’info, une asso­cia­tion de jour­na­listes qui pratique l’éducation aux médias ».

    Certains ont une défiance envers les médias

    Le NewsTruck, rempli de journaux, de magazines et de micros, est en pleine tournée iti­né­rante en Ile-​de-​France. « On a voulu partir à la rencontre des publics qui sont éloignés de l’actualité, que ce soient des plus jeunes comme des adultes », se réjouit Florian, jour­na­liste depuis dix ans. Cette opération vise à répondre aux questions des plus curieux tout en mettant le doigt sur certaines lacunes en matière d’information. Florian l’a remarqué, selon lui, il existe un grand nombre de personnes, souvent les plus jeunes, qui ne se renseigne pas, ou mal, sur l’actualité. « On se rend compte que beaucoup s’informent, ont les clés pour s’informer mais certains ont une défiance envers les médias, ce qui créé des débats très enri­chis­sants ». Le NewsTruck souhaite orienter le public vers de nouvelles sources. Par ailleurs, ce qui émane de ces ren­contres, c’est le trop plein d’informations, surtout négatives. « Les gens ont assez de soucis dans leurs vies », explique Florian. « Ils n’ont pas forcément envie d’apprendre tous les malheurs du monde. Ils ont du mal à digérer les infor­ma­tions et à les com­prendre ».

    Vers un tour de France ?

    Ce tour d’Île-de-France fait office d’expérimentation. Avec plus d’une centaine de ren­contres par jour, les bénévoles espèrent étendre ce projet à la France entière. L’ambition serait de faire une tournée du pays, du Nord au Sud, pour rappeler, comme le dit Florian, que « le jour­na­liste est là pour relater des faits et pour rendre une infor­ma­tion la plus juste possible ».

    Deux étudiants témoignent de leur pratique

    © L. Bensiali

    Luna, 17 ans, étudiante en journalisme

    « Maintenant que je suis plus grande, j’ai pris l’habitude de m’informer quo­ti­dien­ne­ment. Avant, je regardais seulement le JT du soir et ça s’arrêtait là. J’aimerais bien acheter des journaux papiers, mais je trouve ça assez cher, je favorise quand même Le Monde et Libération seulement en ligne. J’utilise aussi les réseaux sociaux, mais je sais qu’ils donnent moins d’informations fiables. On m’a appris à m’informer avec plusieurs médias pour connaître les dif­fé­rents points de vue et être sûre d’avoir toutes les infor­ma­tions sur le sujet, ce que je ne faisais pas avant. Aujourd’hui, j’ai appris beaucoup de choses grâce à l’association, surtout l’importance d’acheter des journaux papiers car ils vont être amenés à dis­pa­raitre si on ne les achète plus. »

    © L. Bensiali

    Joshua, 18 ans, étudiant en design

    « J’essaie de m’informer quo­ti­dien­ne­ment. Je regarde beaucoup Hugo Décrypte car je trouve qu’il est acces­sible, on va sur les réseaux sociaux et on tombe direc­te­ment sur lui. À la télé, je regarde un peu de tout, notamment Cnews et BFM car mes parents regardent ça. Mais je sais qu’il faut varier les sources d’informations pour se faire un avis. Parfois, certaines chaines ne sont pas neutres et elles ne traitent pas l’information de la même manière. J’ai appris beaucoup de choses aujourd’hui grâce au quizz organisé par le NewsTruck. Par exemple : qu’est-ce que l’ARCOM, qui sont Vincent Bolloré et Albert Londres ? Ils m’ont aussi appris à déceler une fake news, c’était intéressant. »

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