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    Un film : LE DOSSIER MALDOROR

    Installez-​vous aux côtés de Paul Chartier, jeune détective inex­pé­ri­menté, et saisissez-​vous du dossier confi­den­tiel de l’opération « Maldoror ». Deux dis­pa­ri­tions de fillettes, survenues dans des cir­cons­tances inquié­tantes, enclenchent la traque obses­sion­nelle d’un homme jusqu’à la folie, dans la Belgique de 1995. Depuis, le pays est en proie à la psychose, exacerbée par une forte effer­ves­cence média­tique. Le réa­li­sa­teur belge Fabrice du Welz rassemble nos peurs les plus profondes, en procédant à une revisite de l’affaire Dutroux, plaie béante dans l’histoire cri­mi­nelle belge des années 1990. L’enquête illustre avec brio les défaillances de la machine policière au travers d’une fresque sombre. Ce thriller glaçant mêle le prisme de la réalité et de la fiction, aux fron­tières des abysses de l’horreur humaine.

    Le Dossier Maldoror, réalisé par le cinéaste belge Fabrice du Welz, est en salle depuis le 15 janvier 2025. © Frakas Productions

    Une saga lit­té­raire : BLACKWATER

    Publiée aux États-​Unis en 1983 sous forme de feuille­ton, la saga épique de ce récit en eaux troubles est aujourd’hui devenue un phénomène lit­té­raire. Cette œuvre d’inspiration gothique, imaginée par l’auteur américain Michael McDowell (1950−1999), se décline en six tomes (La Crue, La Digue, La Maison, La Guerre, La Fortune et Pluie). Au printemps 1919, Perdido, une ville ségré­ga­tion­niste fictive de l’Alabama, est engloutie sous les flots de la rivière du même nom. Les Caskey voient alors leur quotidien bou­le­versé après cette crue d’une ampleur excep­tion­nelle, accom­pa­gnée d’évènements inha­bi­tuels suite à la survenue d’une jeune femme mys­té­rieuse. La saga fan­tas­tique aborde de nombreux thèmes comme l’héritage, la ségré­ga­tion ou encore la condition des femmes.

    L’épique saga lit­té­raire Blackwater, de l’é­cri­vain américain Michael McDowell, est dis­tri­buée par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. © Monsieur Toussaint Louverture

    Un jeu vidéo : DAYMARE : 1994 SANDCASTLE

    Plongez dans la pénombre d’un labo­ra­toire secret où rode une menace sur­na­tu­relle. Développé par Invader Studios, ce projet indé­pen­dant fait office de préquel aux évé­ne­ments du premier volet, Daymare : 1998. Dans ce nouvel opus, nous incarnons Dalila Reyes, membre d’élite des mer­ce­naires H.A.D.E.S. Nous sommes déployés sur le terrain d’une mission périlleuse en Zone 51 afin d’intercepter et sécuriser une ressource secrète du projet « Hoax ». Nous sommes rapi­de­ment isolés de l’unité d’intervention, à la merci de créatures hostiles. Invader Studios a choisi de repenser la formule de base du jeu de survie hor­ri­fique des années 90. Prometteur et audacieux, Daymare : 1994 Sandcastle jouit d’une direction artis­tique plus maîtrisée que le premier opus, ainsi que d’une qualité graphique et visuelle nettement améliorée.

    Daymare : 1994 Sandcastle, développé par Invader Studios, est jouable sur consoles (PS4, PS5, XBOX) et PC. © Invader Studios

    Un film : LES LIGNES COURBES DE DIEU

    Bienvenue au sana­to­rium, où le dis­cer­ne­ment du personnel médical côtoie la genèse des esquisses humaines et difformes du Créateur. Alice Gould, nouvelle pen­sion­naire de l’asile psy­chia­trique, revêt en réalité deux facettes : détective privée et patiente para­noïaque, une cou­ver­ture afin d’éclaircir la mort non-​élucidée d’un autre patient. Tout du moins, c’est ce que le cinéaste Oriol Paulo vous laisse penser. Le scénario, retors, de ce polar espagnol à la Shutter Island joue avec notre per­cep­tion de la réalité et de l’illusion. Tortueux mais envoûtant, ce thriller psy­cho­lo­gique a obtenu huit nomi­na­tions confon­dues aux Goya et Feroz. Oriol Paulo élabore une fin dérou­tante qui éveille notre instinct de détective pour décrypter le message codé de la narration.

    Les Lignes courbes de Dieu, imaginé par le réa­li­sa­teur espagnol Oriol Paulo, est vision­nable sur Netflix. © Warner Bros Pictures España

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