Dans les soirées étudiantes – et encore plus lors des bizutages d’intégration – les violences sexuelles restent prégnantes. En 2021, l’Université de Lille mène une enquête sur les « Expériences sexuelles non consenties dans l’Enseignement supérieur en France ». Résultat ? Plus de 64 % des 1 215 étudiants interrogés rapportent avoir été victimes – près de 78 % des femmes et 27 % des hommes. Pour Marina, 22 ans et étudiante en droit, le constat est le même : « Le harcèlement sexuel continue. Dans les week-ends d’intégration, il y a toujours des histoires d’attouchements ou même de viols. Ça n’a pas beaucoup évolué sur ce point, mais on en entend plus parler ».