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    Un étudiant russe raconte les réalités de la « mobi­li­sa­tion partielle »

    En échange uni­ver­si­taire à Lille, Aleksei Vasilev est un opposant au régime de Vladimir Poutine. Dans une interview, il exprime sa colère et parle des réalités de la mobi­li­sa­tion “partielle”, qui sévit dans son pays natal. 

    Arrivé à Lille peu avant l’invasion de l’Ukraine, Aleksei Vasilev est un étudiant russe, en échange à l’Institut supérieur d’agriculture. Son séjour en France lui a permis d’échapper à la mobi­li­sa­tion dite “partielle”. Il dénonce les crimes du régime poutinien, qu’il qualifie de “l’archétype du mal”. 

    Comment voyez-​vous la mobi­li­sa­tion partielle en Russie ?

    “Notre président est un bandit. Le pays est contrôlé par un appareil de la peur absolue, qui est, à mon sens, lun des plus élaborés au monde. Officiellement, ne seraient appelés au front que les “réser­vistes”, mais en réalité, des hommes qui n’ont jamais fait de service militaire, même ceux qui ont des maladies chro­niques graves, doivent aller à la guerre. Ceux qui ne veulent pas par­ti­ci­per sont menacés et forcés. Les Russes deviennent ainsi des esclaves volon­taires. Les témoi­gnages avec les documents de l’armée circulent sur les chaines de Telegram, tels Ukraina Online, Vatnoïe Boloto ou Moskva Today.”

    Comment avez-​vous vécu l’invasion russe de l’Ukraine ?

    “C’est très difficile. J’ai le sentiment que mon pays m’a trahi et j’ai la honte d’être russe. Comme si ma natio­na­lité était la lettre Z [NDLR – symbole de l’armée russe, associé au pou­ti­nisme et à l’ultra-nationalisme], gravée sur mon front. Or, ici, les gens sont très gentils avec moi, ils disent que ce n’est pas ma faute. Étonnement, le soutien plus grand que j’aie reçu venait de la part des Ukrainiens.”

    Pensez-​vous rentrer en Russie à la fin de votre année d’échange ?

    “Non. Mon but est de rester ici. De plus, je ne sais pas si je peux rentrer. Je participe aux mani­fes­ta­tions anti-​guerre, je partage des infor­ma­tions sur les crimes de l’armée russe en Ukraine et je fais des dessins en soutien des Ukrainiens. Ce qui est punis­sable par la loi russe. En effet, je suis un traitre, selon Poutine et ses proches.”

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