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    Les jeunes Roubaisiens inves­tissent le Ballet du Nord

    Roubaix, seconde ville de la métropole lilloise, est depuis près de 20 ans en recon­ver­sion éco­no­mique. Ce combat est au cœur de la création du conseil consul­ta­tif de la jeunesse (CCJ) qui réunit de jeunes Roubaisiens autour de projets mêlant les ini­tia­tives cultu­relles. Une façon de soigner son attrac­ti­vité, loin des images « Kabouliennes » diffusées pendant les dernières élections.

    Cette semaine la Compagnie du Point-​Virgule en résidence au Ballet du Nord a invité le CCJ à par­ti­ci­per au processus de création d’une pièce sur le thème de l’adolescence : « Entre ». Les danseurs et les cho­ré­graphes ont pris pour ins­pi­ra­tion les mou­ve­ments, les inter­pré­ta­tions et les paroles des membres du CCJ. J’ai rencontré certains d’entre eux. Ils racontent en exclu­si­vité pour Contrepoint leur expérience.

    Quelles étaient tes attentes en intégrant le CCJ ?

    Zina Ladraa, référente du pole culture au CCJ : Mon enga­ge­ment au CCJ s’inscrit dans la conti­nuité de mon intérêt pour la culture. C’est par mon entourage que j’apprenais l’existence des dif­fé­rents projets à Roubaix. Je désirais moi aussi m’engager, enrichir mon réseau et vivre de nouvelles expé­riences. Le CCJ m’a semblé être le tremplin adéquat.  

    Yousra Tougani, membre récente du CCJ : J’ai entendu parler du CCJ lors de l’organisation du concours Eloquentia à la Catho l’année dernière. L’initiative me semblait inté­res­sante mais je devais terminer mon master en droit à Paris. Cette année, je prends une pause loin de l’Académie. J’ai décidé de m’investir dans la vie cultu­relle de la ville en devenant membre du CCJ.

    Que t’a apporté cette semaine de travail au ballet du Nord ?

    Aida Makhloufi, membre du CCJ : Travailler sur la pièce « Entre », ça m’a permis de faire des ren­contres avec des danseurs et un univers qui m’était inconnu. J’ai pu exté­rio­ri­ser des émotions par le mouvement du corps. Pendant les enre­gis­tre­ments de l’atelier voix, j’ai répondu à des questions que l’on ne m’avait jamais posées. Le fait de chercher les réponses dans mon ado­les­cence m’a libéré.

    Yousra Tougani : J’ai beaucoup apprécié la bien­veillance de la compagnie du Point-​Virgule ! En dansant j’ai développé une meilleure conscience de mon corps. J’ai ressenti une dif­fé­rence dans ma posture, mes mou­ve­ments sem­blaient plus légers. L’atelier voix était pour moi un espace d’expression libre, où parler de certains sujets est plus simple.  

    Comment le CCJ t’aide-t-il per­son­nel­le­ment et professionnellement ?

    Aida Makhloufi : Personnellement, le CCJ m’a fait grandir à travers les nouveaux regards que mes ren­contres m’ont apportés. Un recul sur les pro­blé­ma­tiques qu’on traverse en ce moment.

    Moustapha Fofana, membre du CCJ : Cette semaine au CCJ m’a permis de créer du lien, tra­vailler mon réseau et surtout par­ti­ci­per au processus de création d’une pièce de danse, qui sera jouer devant des milliers de spec­ta­teurs !  

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