Ces dernières années, les catastrophes naturelles se font de plus en plus fréquentes. Cet automne le nord de la France était victime de tornades. Fin janvier la région a été touchée par un séisme de magnitude 3. Récemment la Turquie et la Syrie ont été les victimes de séismes impressionnants.
Une des pires catastrophes naturelles
L’échelle de Richter est une échelle logarithmique qui évalue la quantité d’énergie libérée par un séisme. Les séismes de Turquie et de Syrie ont atteint une magnitude de 7,8 sur cette échelle. Les derniers bilans font état de 51 000 morts. Ce séisme est le cinquième plus meurtrier du XXIème siècle. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a d’ailleurs qualifié l’événement de « pire désastre naturel en un siècle ». Les vibrations ont été ressenties jusqu’au Liban, à Chypre et au nord de l’Irak. Depuis la catastrophe, 1,2 millions de personnes ont été accueillies dans des logements étudiants, 206 000 dans des tentes et 400 000 sinistrés ont été évacués.
Une région propice aux séismes
La région est à la frontière de trois plaques tectoniques différentes. La Turquie est un territoire très propice aux séismes. Au total 90% de ceux qui se produisent dans le monde arrivent aux frontières des plaques. Au-delà de la géographie, d’autres facteurs expliquent la multiplication de ces événements.
La sismicité serait impactée par le réchauffement climatique. La fonte des calottes glaciaires affecterait les mouvements des plaques tectoniques. Les tremblements de terre de haute magnitude sont essentiellement liés au mouvement des plaques tectoniques. Les fortes chaleurs accélèrent la fonte des glaces. Avec ces fontes, le poids diminue, ce qui provoque une plus grande activité sismique ou volcanique.
Ainsi même des régions comme le nord de la France, pourtant de sismicité faible, sont le théâtre de tremblements de terre. Aujourd’hui on compte cinq fois plus de catastrophes naturelles qu’il y a 50 ans selon l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale).