Plus

    Derniers articles

    Quatre idées de sorties à Lille

    Une série : Arcane La série d’animation basée sur l’univers...

    Une victoire douce-​amère en faveur de la démo­cra­tie taïwanaise

    Le 13 janvier, Lai Ching-te du Parti Démocratique Progressiste...

    La ville de Saint-​Ouen met en place un congé menstruel pour ses employées

    Depuis ce lundi 27 mars, c'est près de 1...

    Soulèvement des bassines : un député doit-​il manifester ?

    Samedi, trois députés de la Nupes ont participé à une mani­fes­ta­tion interdite à Sainte-​Soline. Leur lutte contre la construc­tion de « méga-​bassines » a été mal vue par certains de leurs homo­logues à l’Assemblée nationale. Ils demandent une sanction.

    Les députés LR sont-​ils en train de faire le travail de la majorité relative pré­si­den­tielle ? Quelques jours après avoir fait barrage à la motion de censure de l’opposition (lundi 20 mars), voilà que les femmes et les hommes d’Éric Ciotti demandent la sanction de leurs homo­logues présents à Sainte-​Soline samedi dernier.

    Dans une lettre adressée à la pré­si­dente de l’Assemblée Yaël Braun-​Pivet, 43 signa­taires dénoncent sans les nommer des « collègues députés » pour leur impli­ca­tion dans une mani­fes­ta­tion. Ce « trouble à l’ordre public » est d’autant plus condam­nable, selon eux, que le ras­sem­ble­ment avait été interdit.

    « Quatre véhicules en feu, 29 mili­taires blessés dont deux en urgence absolue » : le décompte des Républicains contraste avec celui de la gauche, qui met en avant les trois mani­fes­tants dont le pronostic vital est engagé. Chacun fera ses comptes. En attendant, c’est la présence d’élus de la nation qui fait tache pour la droite.

    « Elle donne une légi­ti­mité aux res­pon­sables de ces confron­ta­tions d’une agres­si­vité hors norme », dénonce la lettre. Les députés présents met­traient de l’huile sur le feu par leur simple appa­ri­tion. Pourtant, quand ces derniers marchent contre la réforme des retraites, personne ne s’indigne.

    Ce qui dérange donc n’est pas tant la présence de députés lors d’une mani­fes­ta­tion, mais la nature du ras­sem­ble­ment. Interdit, violent. La question est en fait : un député peut-​il mani­fes­ter lors d’un ras­sem­ble­ment interdit ? En tant que citoyen Français, le député – qui n’est pas orga­ni­sa­teur de l’évènement – encourt au maximum une contra­ven­tion de 135 € s’il est présent lors d’une mani­fes­ta­tion interdite. Elles sont rarement appliquées.

    Politiquement, c’est une autre paire de manches. Aux signa­taires de la lettre qui invoquent un mandat national qui tiendrait le député à davantage de retenue, on pourrait opposer la qualité de repré­sen­tant des Français qui les ont élus. Ceux des LRI étaient à Sainte-Soline.

    Soudan : El-​Fasher, la ville martyre d’une guerre oubliée

    La chute d’El-Fasher, capitale du Darfour du Nord, aux...

    Pourquoi les man­ne­quins font la gueule ?

    Silhouette élancée, vêtements surprenants, charisme fascinant… et visages presque...

    Festival talents jeunes : un enga­ge­ment par l’image

    L'association Rencontres audiovisuelles a projeté ce 30 octobre à...

    Contrepoint n°39

    La gas­tro­no­mie au service de la diplo­ma­tie, le symbole de l’ex­cel­lence à la française

    « Le meilleur auxiliaire d’un diplomate, c’est bien son cuisinier » (Charles-Maurice de Talleyrand). En France, l'excellence de la gastronomie ne se limite pas...

    Viol : Le non-​consentement enfin inscrit dans la loi 

    Mercredi 29 octobre, le Parlement français a adopté l’ajout de la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions...

    « Ajoutez au panier » : comment les réseaux réin­ventent le commerce

    Des plateaux télé d’hier aux écrans verticaux d’aujourd’hui, la logique reste la même : vendre en racontant. Désormais, la frontière entre divertissement et commerce...