Plus

    Derniers articles

    A Lille, on manifeste pour la libé­ra­tion de Julian Assange

    Mardi 20 février, dans toute la France, des centaines...

    Le 25 novembre, venez courir contre les violences faites aux femmes !

    À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de...

    Agoraé : l’épicerie au service des étudiants

    « Mars rouge » est le nom choisi pour désigner l’inflation par­ti­cu­liè­re­ment impor­tante en ce début d’année. La précarité fait rage dans le milieu étudiant. Aujourd’hui 23 des étudiants sont en détresse psy­cho­lo­gique. C’est dans ce contexte par­ti­cu­liè­re­ment difficile qu’opèrent des asso­cia­tions comme l’Agoraé.

    C’est dans un local du boulevard Vauban, que l’épicerie Agoraé s’est établie. Dans la simple pièce on trouve des denrées ali­men­taires, des vêtements, de la lessive ou encore des produits d’hygiène. L’épicerie fonc­tionne sur un système de dons. Arthur vié, vice-​président de l’épicerie explique comment le business model bénéficie aux étudiants. Tous les produits sont vendus à moins 90% « Avec l’inflation vendre des pâtes à 10 centimes ça change tout. », explique le jeune étudiant en droit. Fondées en 2011, les agoraés forment un réseau national. Leur but : soutenir les étudiants de la MEL (Métropole Européenne Lilloise). L’initiative a été pensée par des étudiants pour les étudiants.

    L’épicerie de la fédé­ra­tion uni­ver­si­taire compte actuel­le­ment 206 béné­fi­ciaires. L’épicerie est au service de l’ensemble des étudiants de l’université catho­lique et de ses écoles privées. Elle est ouverte tous les soirs de la semaine à partir de 17h00. Mais pas seulement, tout étudiant Lillois peut en béné­fi­cier. Cependant une sélection s’opère entre les nombreux deman­deurs. Une appli­ca­tion permet de calculer le reste à vivre des étudiants. Ensuite les dif­fé­rents membres de l’association décident ensemble d’accepter ou non l’étudiant.

    Une précarité grandissante

    Un profil se dégage tout de même. Ainsi ce sont prin­ci­pa­le­ment les étudiants étrangers ou en échange qui profitent de l’aide ali­men­taire. Comme Arthur l’explique, ces étudiants ont souvent mal évalué le coût de la vie en France. Quelques habitués viennent régu­liè­re­ment. En moyenne 150 à 200 personnes viennent chaque mois. Lille ne compte pas qu’une seule épicerie de la sorte. Ainsi une deuxième épicerie fonc­tionne à Villeneuve d’Ascq. Elle reçoit prin­ci­pa­le­ment les étudiants de l’université de Lille. Les deux épiceries soli­daires col­la­borent régu­liè­re­ment ensemble. De nouvelles épiceries devraient bientôt ouvrir à Lille. Aujourd’hui 56% des étudiants avouent ne pas manger à leur faim. La précarité a gagné du terrain avec les chan­ge­ments éco­no­miques de l’année 2022.

    Résister au chaos, une tasse à la main

    Comment les petits plaisirs sont devenus une forme de...

    Soudan : El-​Fasher, la ville martyre d’une guerre oubliée

    La chute d’El-Fasher, capitale du Darfour du Nord, aux...

    Pourquoi les man­ne­quins font la gueule ?

    Silhouette élancée, vêtements surprenants, charisme fascinant… et visages presque...

    Contrepoint n°39

    Résister au chaos, une tasse à la main

    Comment les petits plaisirs sont devenus une forme de résistance douce dans un monde épuisé ? Dans un monde saturé de pression et d'angoisses,...

    Pourquoi les man­ne­quins font la gueule ?

    Silhouette élancée, vêtements surprenants, charisme fascinant… et visages presque toujours sérieux. La Fashion Week de Paris, qui s’est tenue du 29 septembre au 7...

    La gas­tro­no­mie au service de la diplo­ma­tie, le symbole de l’ex­cel­lence à la française

    « Le meilleur auxiliaire d’un diplomate, c’est bien son cuisinier » (Charles-Maurice de Talleyrand). En France, l'excellence de la gastronomie ne se limite pas...