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    C’est bon pour leur santé : à Lille les femmes prennent le bus du cœur

    Jusqu’au 29 septembre, Lille accueille le Bus du cœur, place Rihour, et permet aux femmes de se faire dépister gra­tui­te­ment contre les maladies cardio-​vasculaires et gyné­co­lo­giques. Une sen­si­bi­li­sa­tion essen­tielle face à des maladies peu connues chez les femmes.

    Des chiffres alarmants

    « Les maladies cardio-​vasculaires sont la première cause de mortalité chez la femme. Elles meurent plus de ces maladies-​là que les hommes », explique Pascale Atlan, infir­mière en charge du Bus du Cœur. Et pour autant, elles n’y sont pas plus sujettes que les hommes, « ce qui pose surtout problème » explique Camille Balique, pro­fes­seur d’activité physique adapté en réédu­ca­tion cardio-​vas- culaire, « c’est que l’on a plus de dif­fi­culté, soit dans la pré­ven­tion, soit dans la prise en charge du dépistage et du diag­nos­tic cardio-​vasculaire chez les femmes. » Tous les jours, 200 femmes meurent de maladies cardio-vasculaires.

    Pascale Altan est infir­mière dans le Bus du cœur. © P. Revercez

    La ménopause, un facteur de risque

    « Les femmes, avant la ménopause, sont protégées par leurs hormones » informe Pascale Atlan. Les femmes méno­pau­sées doivent donc réaliser des dépis­tages plus fré­quem­ment. L’infirmière alerte notamment sur les « symptômes qui sont parfois dif­fé­rents et qui ne font pas forcément penser à un problème cardiaque mais qui, chez les femmes, peuvent en être l’illustration. » Ils peuvent notamment se mani­fes­ter sous forme de douleurs diffuses dans le dos, ou même des problèmes intes­ti­naux ou gas­triques. Malheureusement, les « médecins ne sont pas spé­cia­li­sés dans ce type de maladies chez la femme et donc n’interprètent pas forcément les symptômes comme ceux de maladies cardio-​vasculaires » ajoute-t-elle.

    Une pré­ven­tion nécessaire

    La pré­ven­tion des maladies car­dio­vas­cu­laire est plus récente chez les femmes mais est pourtant « pri­mor­diale pour éviter de rentrer dans la maladie » explique l’infirmière. Le Village Santé et ses 14 stands sont là pour sen­si­bi­li­ser les femmes aux dif­fé­rents facteurs de risque tels que l’hypertension, le diabète, le cho­les­té­rol, le tabac ou la séden­ta­rité. La sen­si­bi­li­sa­tion est impor­tante car 80 % des accidents cardio-​vasculaires peuvent être évités en adaptant une bonne hygiène de vie. Les évé­ne­ments tels que le Bus du cœur peuvent sauver des vies : « sur ce type d’évènement où il y a environ 300 femmes qui viennent, il y a environ 70 % des femmes chez qui on identifie au moins 2 facteurs de risques cardio-​vasculaires », révèle Pascale Atlan.

    Le Village Santé, c’est jusqu’à ce soir à Lille

    Cette année, 300 femmes sont attendues dans le Village Santé pour suivre un circuit de dépistage en 10 étapes sur la place Rihour. Soixante pro­fes­sion­nels de santé sont réunis jusqu’à demain pour accom­pa­gner ces femmes à retrouver un parcours de soins en autonomie. Depuis 3 ans, c’est près de 7 500 femmes qui ont été dépistées dans toute la France, assure Martine Aubry, maire de Lille. Jacqueline, 80 ans, profite de l’occasion pour faire « des examens » qu’elle n’a « jamais l’occasion de faire ». Mais le rôle majeur de cet événement reste la pré­ven­tion et la sen­si­bi­li­sa­tion, ce que Lucie, 35 ans, remarque : « on sent que toutes les femmes se sentent concer­nées. C’est une belle ini­tia­tive, il y a plein de tranches d’âge dif­fé­rentes ».

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