Le Brussels Basket se bat pour sortir de l’ombre du football. Malgré des années d’efforts et des tentatives créatives pour attirer l’attention médiatique, le club peine à se faire une place dans un paysage sportif dominé par le football.
Dans la capitale belge, le football prend toute la couverture médiatique. Le Brussels Basket est en quête de lumière depuis quelques années. « Il faut être créatif, trouver des moyens d’exister dans un monde où le foot est prédominant », explique Youssouf Keita, directeur général adjoint du club. Et en Belgique, les clubs n’hésitent pas à conclure des deals avec les médias pour faire un peu parler d’eux. « On envoie des communiqués de presse aux quotidiens bruxellois pour qu’ils aient moins de travail lors de la rédaction de l’article. »
Un public tout de même au rendez-vous
Mais toutes ces tentatives s’avèrent encore aujourd’hui infructueuses. « Le problème majeur, c’est que l’on est moins structuré que le football. Le basket, ici, ça n’a aucun attrait pour eux. » Bien que le club évolue en premiére division depuis maintenant dix ans, et fait partie du gratin des baskets belge et néerlandais confondus (la première division, la BNXT league, est commune entre les deux pays). « Avec nos résultats, on a su construire notre public. On a aussi la chance d’être un sport assez spectaculaire. Pour nous, il faut savoir jouer là-dessus. » En attendant, peut-être, le feu des projecteurs…