Plus

    Derniers articles

    Recycler, réparer, se ren­con­trer : l’effet des repair cafés

    Malgré leurs volontés d'être écologiques et sociaux, les Repair...

    Mois sans tabac : ils racontent leur lutte contre l’addiction

    À l’occasion du Mois sans tabac, les campagnes de...

    #MeToo : « 5 ans après, rien n’a changé »

    En octobre 2017, #MeToo déferlait sur les réseaux sociaux....

    À la recherche des souvenirs perdus, Chambre 207

    En quête de vérité sur le hold up qui a causé la mort de son père, le pho­to­graphe Jean-​Michel André entre­prend, à travers une série de clichés, de recréer les souvenirs qui lui échappent. Ses œuvres sont à retrouver au musée de l’Hospice Comtesse avant le 2 février 2025.

    Août 1983, sur la route des vacances, Jean-​Michel André et sa famille font une halte dans un hôtel d’Avignon. Cette nuit-​là, son père est assassiné avec six autres personnes. Le futur pho­to­graphe, alors âgé de 7 ans, dort dans la chambre voisine. Sous le choc, il en perd la mémoire.

    Remémoration et recréa­tion des souvenirs perdus

    Trente ans plus tard, alors que l’affaire n’est toujours pas élucidée, il se plonge dans les archives de ce hold-​up qui a tourné au bain de sang en ras­sem­blant des éléments d’enquête, des photos et des articles de presse.

    À la recherche de ses souvenirs perdus, il part sur les traces de son père et réalise une série pho­to­gra­phique en se rendant sur les lieux du drame, à Avignon, puis en Corse, la des­ti­na­tion de ses vacances d’août 1983, en Allemagne, où a vécu son père, et au Sénégal, où il a passé sa petite enfance. Entre remé­mo­ra­tion et recréa­tion, il tente de ressaisir le souvenir des paysages qu’il a traversés ou aurait pu traverser avec son père.

    Une quête de vérité et de délivrance

    L’exposition Chambre 207, inscrite dans la pro­gram­ma­tion hors des murs de l’Institut de la Photographie, met en avant l’œuvre de Jean-​Michel André qui, par son travail des couleurs, fait revivre les années 1980 et nous plonge dans une tem­po­ra­lité flottante mélan­geant l’avant et l’après. Personnages soli­taires perdus dans l’im­men­sité, voiles et ciels vaporeux maté­ria­lisent l’amnésie du photographe.

    En quête de vérité et de déli­vrance, il achève son voyage au Sénégal où jamais il ne s’était senti plus proche de son père. Dans la douceur des lumières, on peut éprouver l’apaisement qui a été néces­saire à sa renaissance.

    Les pho­to­gra­phies de Jean-​Michel André sont à découvrir au musée de l’Hospice Comtesse de Lille avant le 2 février 2025 ou dans le livre Chambre 207, paru aux Éditions Actes Sud.

    Pour Noël, Lille se met au vert

    Chaque année, les illuminations sont de sortie à l’approche...

    Émotion chez les otaries de Nausicaá

    Triste nouvelle à Boulogne-sur-Mer. L’aquarium de Nausicaá a annoncé...

    Mbappé, l’OM providentiel

    18 matchs sans défaite pour 13 buts inscrits. C’est...

    Contrepoint n°42

    Quand le vol du Louvre fissure le prestige culturel français

    Le 19 octobre, le musée du Louvre, symbole mondial du rayonnement culturel français, a été cambriolé. Huit joyaux de la Couronne issus de la galerie...

    Urbex et archi­tec­ture : quand les lieux oubliés reprennent vie

    Vous passez peut-être devant ces bâtiments sans y prêter attention. Abandonnés, envahis par la végétation ou laissés à l’abandon, ils fascinent une communauté d’explorateurs urbains...

    L’espace, entre mémoire céleste des peuples et ambitions modernes : une car­to­gra­phie en tension

    Entre récits fondateurs et ambitions orbitales, le ciel est devenu un territoire disputé. Jadis mémoire vivante des peuples autochtones, il est aujourd’hui fragmenté par...