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    Autoentrepreneur en archi­tec­ture : Samuel Le Grégam nous explique les ficelles du métier

    Samuel Le Grégam, archi­tecte de formation, nous partage son expé­rience et sa vision du monde autoen­tre­pre­na­rial, monde auquel il appar­tient main­te­nant depuis 5 ans. Son travail consiste à vendre ses heures de dessin en archi­tec­ture et archi­tec­ture inté­rieure pour des cabinets d’ar­chi­tec­ture et quelques dossiers de par­ti­cu­lier, qui sont géné­ra­le­ment de l’aménagement intérieur et des permis de construire.

    Depuis le 1 janvier 2019, cet archi­tecte de 52 ans aide ses clients dans leurs projets, apporte ses connais­sances en amé­na­ge­ment et archi­tec­ture pour faire des projets cohérents. Il arrive à vivre de son autoen­tre­prise sans autres res­sources et n’a pour l’instant pas eu de problèmes finan­ciers, bien que ce soit la première fois qu’il crée sa propre autoentreprise.

    Un mode de travail nomade

    Travaillant soit depuis le cabinet d’architecture avec qui il travaille, soit depuis chez lui pour les demandes de par­ti­cu­liers, Samuel Le Grégam se doit d’être mobile. Quand nous lui avons demandé pourquoi avoir choisi de devenir autoen­tre­pre­neur, il nous a répondu que “c’était mieux pour moi afin de gérer mon temps de travail, cela me permet de tra­vailler où je le souhaite. Je peux par exemple depuis la Bretagne avancer sur des projets situés en Corse”. La forme actuelle de son autoen­tre­prise étant l’idée initiale, il désire toutefois pouvoir davantage tra­vailler de chez lui.

    Inflation, crise covid, données macroé­co­no­miques : quel impact ?

    Afin de tra­vailler dans de bonnes condi­tions et de pouvoir faire rentrer suf­fi­sam­ment d’argent chaque mois, l’autoentrepreneur a calculé le prix auquel il doit vendre l’heure de dessin mais aussi le nombre d’heures qu’il doit faire car il est taxé à environ 24%.

    Selon l’ar­chi­tecte, l’inflation ne l’a pas tant impacté que ça. “Je vends de la matière grise, je ne suis pas impacté par la hausse des prix des matériaux, par contre la hausse des prix des banques freine consi­dé­ra­ble­ment les prêts immo­bi­liers et de ce fait, les permis de construire et toute la partie construc­tion en bâtiment”. En ce qui concerne la covid 19 en revanche, il a perdu 3 mois d’entrée d’argent et comptait sur sa femme qui avait un salaire fixe.

    Autoentrepreneur : un régime à ne pas sous-estimer

    Il faut que l’on soit toujours d’ac­tua­lité au niveau des logiciels de dessin pour être com­pa­tible avec les logiciels des cabinets d’ar­chi­tec­ture et rendre des projets avec un beau rendu”. En effet, bien que n’ayant eu aucune dif­fi­culté pour créer son autoen­tre­prise grâce au site de l’Etat mais ayant démarché en amont pour avoir suf­fi­sam­ment de projet et de surcroît sans plan de secours, il est pour lui tout de même pri­mor­dial de savoir se vendre afin de pouvoir se démarquer de la concurrence.

    Perspective d’avenir et conseils

    Samuel Le Grégam ne souhaite pas changer la recette de son autoen­tre­prise bien qu’augmenter le coût de l’heure lui effleure l’esprit. Travailler avec des cabinets d’architecture lui permet de voir du monde et d’échanger avec eux : “C’est important d’é­chan­ger des idées et les façons de tra­vailler, cela m’évite de faire toujours la même chose, de scléroser. Cela me permet de pro­gres­ser et de ne pas répéter les mêmes erreurs”.

    Selon lui, pour être un bon autoen­tre­pre­neur “il faut être dis­po­nible auprès de vos deman­deurs pour ne pas trop laisser la place à la concur­rence, il faut aussi, malgré la liberté de pouvoir gérer son temps, être réactif et de rendre les projets à la date prévue”. Il est aussi essentiel pour ceux voulant se lancer dans l’aventure d’avoir “un bon carnet d’adresse pour trouver du travail, ou sinon faire une bonne campagne de com­mu­ni­ca­tion pour se faire connaître. Garder un tarif attractif, pour cela il faut bien gérer son temps pour éviter au maximum d’en perdre et de tra­vailler avec plaisir pour le faire ressentir avec ceux qui vous font tra­vailler. Malgré les machines, l’aspect humain reste essentiel.

    Si tu as un client content tu peux peut être avoir, par son biais, un nouveau projet « ami, collègue de boulot»… Par contre, si un client est mécontent, tu peux être sûr de perdre des dossiers”.

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