Plus

    Derniers articles

    Procès de l’ASE : 19 personnes jugées pour mal­trai­tance et exploi­ta­tion d’enfants placés

    Dix-neuf personnes, principalement des membres d'une même famille et...

    Le Haut-​Karabakh : la capi­tu­la­tion d’un peuple face à l’abandon international 

    Historiquement disputé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le Haut Karabakh...

    La dette française, une crise qui n’épargne personne

    Alors que le livret A était plafonné jusqu'à présent...

    C’est bon pour leur santé : à Lille les femmes prennent le bus du cœur

    Jusqu’au 29 septembre, Lille accueille le Bus du cœur, place Rihour, et permet aux femmes de se faire dépister gra­tui­te­ment contre les maladies cardio-​vasculaires et gyné­co­lo­giques. Une sen­si­bi­li­sa­tion essen­tielle face à des maladies peu connues chez les femmes.

    Des chiffres alarmants

    « Les maladies cardio-​vasculaires sont la première cause de mortalité chez la femme. Elles meurent plus de ces maladies-​là que les hommes », explique Pascale Atlan, infir­mière en charge du Bus du Cœur. Et pour autant, elles n’y sont pas plus sujettes que les hommes, « ce qui pose surtout problème » explique Camille Balique, pro­fes­seur d’activité physique adapté en réédu­ca­tion cardio-​vas- culaire, « c’est que l’on a plus de dif­fi­culté, soit dans la pré­ven­tion, soit dans la prise en charge du dépistage et du diag­nos­tic cardio-​vasculaire chez les femmes. » Tous les jours, 200 femmes meurent de maladies cardio-vasculaires.

    Pascale Altan est infir­mière dans le Bus du cœur. © P. Revercez

    La ménopause, un facteur de risque

    « Les femmes, avant la ménopause, sont protégées par leurs hormones » informe Pascale Atlan. Les femmes méno­pau­sées doivent donc réaliser des dépis­tages plus fré­quem­ment. L’infirmière alerte notamment sur les « symptômes qui sont parfois dif­fé­rents et qui ne font pas forcément penser à un problème cardiaque mais qui, chez les femmes, peuvent en être l’illustration. » Ils peuvent notamment se mani­fes­ter sous forme de douleurs diffuses dans le dos, ou même des problèmes intes­ti­naux ou gas­triques. Malheureusement, les « médecins ne sont pas spé­cia­li­sés dans ce type de maladies chez la femme et donc n’interprètent pas forcément les symptômes comme ceux de maladies cardio-​vasculaires » ajoute-t-elle.

    Une pré­ven­tion nécessaire

    La pré­ven­tion des maladies car­dio­vas­cu­laire est plus récente chez les femmes mais est pourtant « pri­mor­diale pour éviter de rentrer dans la maladie » explique l’infirmière. Le Village Santé et ses 14 stands sont là pour sen­si­bi­li­ser les femmes aux dif­fé­rents facteurs de risque tels que l’hypertension, le diabète, le cho­les­té­rol, le tabac ou la séden­ta­rité. La sen­si­bi­li­sa­tion est impor­tante car 80 % des accidents cardio-​vasculaires peuvent être évités en adaptant une bonne hygiène de vie. Les évé­ne­ments tels que le Bus du cœur peuvent sauver des vies : « sur ce type d’évènement où il y a environ 300 femmes qui viennent, il y a environ 70 % des femmes chez qui on identifie au moins 2 facteurs de risques cardio-​vasculaires », révèle Pascale Atlan.

    Le Village Santé, c’est jusqu’à ce soir à Lille

    Cette année, 300 femmes sont attendues dans le Village Santé pour suivre un circuit de dépistage en 10 étapes sur la place Rihour. Soixante pro­fes­sion­nels de santé sont réunis jusqu’à demain pour accom­pa­gner ces femmes à retrouver un parcours de soins en autonomie. Depuis 3 ans, c’est près de 7 500 femmes qui ont été dépistées dans toute la France, assure Martine Aubry, maire de Lille. Jacqueline, 80 ans, profite de l’occasion pour faire « des examens » qu’elle n’a « jamais l’occasion de faire ». Mais le rôle majeur de cet événement reste la pré­ven­tion et la sen­si­bi­li­sa­tion, ce que Lucie, 35 ans, remarque : « on sent que toutes les femmes se sentent concer­nées. C’est une belle ini­tia­tive, il y a plein de tranches d’âge dif­fé­rentes ».

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Sécurité indus­trielle à Rouen : méfiance et res­sen­ti­ment se cristallisent

    À tort ou à raison, la défiance s'installe dans la population vis-à-vis de la préfecture en Seine-Maritime. Cela est dû en grande partie à...

    Le soleil fait son come-​back : grande joie chez les Lillois

    Cela fait quelques jours maintenant, que le soleil est de retour dans la capitale des Flandres. Comme pour nous rappeler que nous sommes entrés...

    Cinq ans plus tard, les souvenirs du premier confi­ne­ment restent dans les esprits

    Cinq ans après le début de la crise sanitaire et du confinement lié au covid-19, les étudiants se rappellent encore de cette époque qui...