Plus

    Derniers articles

    Des mani­fes­ta­tions discrètes en hommage à Samuel Paty

    Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie au...

    Le nouveau trai­te­ment contre la bron­chio­lite, victime de son succès

    Le 15 septembre, le laboratoire Sanofi mettait sur le...

    « Pépite en Piste », un collectif musical de rêve et de bienveillance

    Samedi 4 février, dans les rougeurs du bar le...

    Colombie : on dépé­na­lise l’inceste, au nom de la famille Buendia ?

    Face à une sur­po­pu­la­tion carcérale jugée ingérable, le ministre de la Justice colombien, Nestor Osuna a proposé de dépé­na­li­ser l’inceste entre adultes. La majorité sexuelle étant de 14 ans en Colombie, ces propos ques­tionnent quant à la situation des personnes âgées de 14 à 18 ans.

    Depuis plusieurs années, la Colombie connaît une impor­tante crise carcérale. Les condi­tions des détenus sont dénoncées. Les pri­son­niers pro­fi­taient des visites de leurs famille et de leurs médecins pour obtenir nour­ri­ture et médi­ca­ments. Ces visites sont devenues de plus en plus rares. La condition carcérale était d’autant plus alarmante pendant la pandémie de Covid. Leurs familles étaient le seul moyen pour les détenus d’obtenir des masques et du gel hydro­al­coo­lique. Les Avocats sans fron­tières ont tenté de dénoncer ces condi­tions pri­va­tives de libertés et de droits de personne, sous prétexte de leur enfer­me­ment. 

    Plusieurs solutions pour lutter contre ces condi­tions ont alors été envi­sa­gées. Le Manifeste du Groupe d’information sur les prisons de 1971 a été ins­pi­ra­teur pour le gou­ver­ne­ment colombien. « On nous dit que les prisons sont sur­peu­plées. Mais si c’était la popu­la­tion qui était sur­em­pri­son­née ? » La Colombie a alors pris les devants, en choi­sis­sant d’alléger des sanctions pénales. Parmi ces atté­nua­tions, le ministre de la justice Nestor Osuna a proposé de dépé­na­li­ser l’inceste au premier degré de parenté. 

    « Dans Cent ans de solitude, il y a plusieurs géné­ra­tions où il y a de l’inceste »

    Appelant à la culture colom­bienne et faisant référence au chef d’oeuvre lit­té­raire de Gabriel García Marquez, prix Nobel de lit­té­ra­ture en 1982, le ministre de la Justice souhaite dépé­na­li­ser l’inceste au premier degré de consan­gui­nité. Une pro­po­si­tion qui a immé­dia­te­ment fait parler. Actuellement, l’inceste de premier degré, soit des relations entre frères et soeurs, ou des parents avec leur ascen­dance ou des­cen­dance, peut être puni jusqu’à six ans d’emprisonnement. Cette pro­po­si­tion de loi ne concerne donc pas un crime anodin. Selon le ministre, l’inceste se dif­fé­ren­cie des crimes sexuels, car il s’effectue entre « deux adultes qui consentent librement à avoir des relations sexuelles ». Il maintient tout de même que « l’inceste avec un enfant est un viol ». Cependant, le manque de précision du ministre N. Osuna, quant à la majorité à prendre en compte, perturbe. De la majorité sexuelle colom­bienne, établie à 14 ans, à la majorité légale à 18 ans, cette zone reste floue, et par­ti­cu­liè­re­ment inquiétante.
    Dans un contexte des environs de 1820 à 1920, les relations inces­tueuses de la famille Buendia, décrites dans son livre par G. García Marquez, ne semblent pas devoir s’imposer comme modèle de référence, d’autant plus pour un ministre de la Justice.

    Noël a‑t-​il perdu de son charme ?

    Chaque année, la même question revient : où est...

    Cette expo­si­tion à gros succès arrive à Lille !

    Amateurs d’art, préparez-vous à en prendre pleins les yeux...

    Une bouquinerie-​friperie à Lille : pour offrir une seconde chance aux personnes en réinsertion

    Dans le quartier Cormontaigne à Lille, une nouvelle boutique...

    Contrepoint n°32

    Cette expo­si­tion à gros succès arrive à Lille !

    Amateurs d’art, préparez-vous à en prendre pleins les yeux ! L’exposition, « Van Gogh : The Immersive Experience » débarque enfin à Lille à...

    L’Union euro­péenne esseulée, avec l’Allemagne pour cœur malade

    L'Europe peine à surmonter chacune des crises successives que l'on constate depuis le COVID. Finalement, l'élection de Donald Trump le 6 novembre a mis...

    Au Parlement néo-​zélandais, des députés maoris font un haka en signe de protestation

    Des députés du parti maori ont interrompu une session parlementaire ce jeudi 14 novembre en réalisant une danse haka. L'objectif était de s'opposer à...