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    Comment notre planète se transforme-​t-​elle sous nos yeux ?

    Phénomène mondial aux effets dévas­ta­teurs, le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est dû sans équivoque aux activités humaines selon le dernier rapport du GIEC. Malgré les nom­breuses ten­ta­tives des scien­ti­fiques durant cette dernière décennie d’alerter sur les consé­quences désas­treuses de cette catas­trophe éco­lo­gique. La majorité des gens ne réalisent pas l’ampleur des chan­ge­ments qui se pro­duisent sous leurs yeux.

    Limiter le réchauf­fe­ment à 1,5°C en 2100. Voilà l’objectif principal que s’était fixé l’en­semble des pays du monde lors de l’Accord de Paris pour le climat en 2015. Au vu de la tra­jec­toire actuelle, l’on devrait atteindre cette tem­pé­ra­ture entre 2030 et 2035. Un véritable problème lorsque l’on s’a­per­çoit de l’impact majeur du réchauf­fe­ment cli­ma­tique sur les glaciers de notre planète. Ils fondent à un rythme effréné, ce qui engendre une élévation du niveau de la mer, des inon­da­tions plus fré­quentes ainsi que de grandes séche­resses. Les cher­cheurs estiment que les glaciers alpins ont perdu près de la moitié de leur volume depuis 1900 : une situation inquié­tante. Environ 3 milliards de personnes vivent dans des contextes hautement vul­né­rables au chan­ge­ment cli­ma­tique. Par exemple, les régions mon­ta­gneuses sont per­pé­tuel­le­ment menacées par des coulées de boue, des inon­da­tions ou encore des ava­lanches. Les nappes phréa­tiques, actuel­le­ment au plus bas depuis des années, ne sont fina­le­ment qu’une retombée de la situation cli­ma­tique qui ne cesse de se détériorer.

    Des espèces en voie de disparition

    Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique a des effets nocifs sur la faune. Les animaux sont confron­tés à des chan­ge­ments dans leur habitat ainsi que des modi­fi­ca­tions de leur régime ali­men­taire. Les ours polaires, par exemple, ont besoin de la banquise pour se déplacer, chasser et élever leurs petits. Mais leur éco­sys­tème disparait petit à petit puisque la banquise continue de fondre. Les pingouins, quant à eux, dépendent de la nour­ri­ture qu’ils trouvent dans l’eau froide de l’Antarctique. Or, la tem­pé­ra­ture moyenne des océans en 2020 d’après l’Agence amé­ri­caine d’observation océanique et atmo­sphé­rique (NOAA) était de 14,4°C, soit 0,6°C de plus qu’il y a 20 ans, un triste record. La nour­ri­ture dans ces océans et donc de plus en plus difficile à trouver et menace la survie de nom­breuses espèces.

    Des risques pour la santé humaine

    Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique pose également des risques pour nous, les hommes. Les vagues de chaleur, de plus en plus fré­quentes et de plus en plus intenses, causent une aug­men­ta­tion de la mortalité. Tandis que les maladies trans­mises par les insectes se propagent plus faci­le­ment dans des condi­tions chaudes et humides. Les régions les plus pauvres et les plus vul­né­rables de la planète sont les plus touchées, alors que les plus grands res­pon­sables sont les pays les plus déve­lop­pés. Pour autant, le réchauf­fe­ment concerne aussi nos régions, car les personnes âgées, les enfants, les tra­vailleurs en exté­rieurs et les personnes souffrant de maladies chro­niques sont par­ti­cu­liè­re­ment vul­né­rables à ces effets.

    Des mesures actuel­le­ment insuffisantes

    Par consé­quent, il est essentiel de prendre des mesures immé­diates et ambi­tieuses pour stopper, ou du moins freiner ce désastre éco­lo­gique. Limiter le réchauf­fe­ment cli­ma­tique implique une réduction profonde, rapide et durable des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Pour cela, il faudrait diviser par deux nos émissions de CO2 d’ici 2030. Un défi compliqué, pour ne pas dire irréa­li­sable. Pour y arriver, la tran­si­tion vers une économie décar­bo­née pourrait être une idée. Cela impli­que­rait d’investir rapi­de­ment dans les énergies renou­ve­lables, tout en réduisant la consom­ma­tion d’énergie actuelle. Les gou­ver­ne­ments devraient également prendre des dis­po­si­tions pour régle­men­ter les émissions de gaz à effet de serre afin d’encourager les entre­prises à adopter des pratiques plus durables.

    Chaque geste compte

    Nous avons également un rôle à jouer puisque c’est la première fois qu’un rapport du GIEC mentionne la sobriété éner­gé­tique. Nous pourrions réduire notre empreinte carbone en limitant notre consom­ma­tion d’énergie, en utilisant des modes de trans­ports plus durables ou encore, en réduisant notre consom­ma­tion de viande. Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est un problème urgent et mondial qui nécessite une action immédiate et concertée. Si nous agissons rapi­de­ment de manière décisive, nous pouvons inverser cette tendance et protéger notre planète pour les géné­ra­tions futures. Un défi immense nous attend, mais nous avons la capacité de le relever.

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