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    La naissance du sionisme 

    En 1896, le jour­na­liste Theodor Herzl publie « L’État des Juifs », qui promeut la création d’un foyer national juif. À travers son œuvre, il s’impose comme le fondateur du sionisme. Avec la chute de l’Empire ottoman, de nombreux Juifs immi­grèrent en Palestine pour fuir les per­sé­cu­tions euro­péennes, notamment l’an­ti­sé­mi­tisme. Au cours du XXe siècle, ces Juifs se ras­sem­blèrent au sein du mouvement sioniste avec l’in­ten­tion de créer un État juif en référence aux ter­ri­toires du royaume d’Israël près de la ville biblique de Jérusalem. En exter­mi­nant près de 6 millions de Juifs, la Shoah a été un réel accé­lé­ra­teur de la création d’un Etat juif.

    C’est donc, entre 1922 et 1947, que d’importantes vagues d’im­mi­gra­tion, en pro­ve­nance prin­ci­pa­le­ment d’Europe de l’Est, ont convergé vers la Palestine, notamment près de 300 000 rescapés des Camps de la Mort pour y trouver refuge. Cette période a enclenché un cycle inin­ter­rompu de tensions et de violences, opposant les Palestiniens, reven­di­ca­teurs de leurs terres ances­trales, et les Juifs cherchant à établir une sou­ve­rai­neté territoriale. 

    Occupations et conflits

    À cette même période, la Palestine, sous mandat bri­tan­nique depuis la première guerre mondiale, passe entre les mains de l’ONU pour tenter d’apaiser les tensions sur le ter­ri­toire. En 1947, un plan de partage du ter­ri­toire est ainsi établi par l’ONU qui souhaite mettre fin au mandat bri­tan­nique et diviser la Palestine en deux états : un état arabe et un état juif. En 1948, une guerre éclate entre les pays arabes voisins et l’Etat juif. La majeur partie de la popu­la­tion pales­ti­nienne s’enfuit ou est expulsée de ses terres. La guerre de 1948 se termine par des accords d’armistice qui laissent Israël avec un état plus grand que celui qui lui avait été alloué par l’ONU. L’indépendance de l’État d’Israel est déclarée. 

    Depuis lors, les tensions n’ont cessé de croître entre les deux pays, avec d’un côté Israël, qui exerce son autorité sur la Palestine grâce à sa puissance militaire et à son soutien inter­na­tio­nal. Le conflit israélo-​palestiniens est complexe et demeure non résolu. Les deux parties ont des reven­di­ca­tions, et la recherche d’une solution pacifique et durable reste un défi majeur.  

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