Si les pulls en laine sont tendance depuis des décennies maintenant, c’est le made in France, surtout le fait main et à la maison qui est prisé par les consommateurs. Aujourd’hui, le tricot envahit les réseaux sociaux et devient une passion à la mode.
Depuis la pandémie, les activités manuelles sont devenues les stars des foyers. L’art du DIY (do it yourself) est désormais omniprésent : la cosmétique, la décoration, et même les vêtements. S’il y a quelques années, le tricot pouvait paraitre dépassé, la jeune génération s’en est emparée. Les pulls de grand-mères se sont vus remplacer par des créations plus stylisées : des mitaines, des cagoules, des plaids et même des maillots de bain.
La nouvelle passion des jeunes
Des vidéos tutoriels envahissent les réseaux sociaux où les tendances prennent très vite de l’ampleur. Thelma, 22 ans, s’est lancée il y a quelques mois. Pour elle, le tricot est devenu une réelle passion. « Quand j’étais petite, ma grand-mère tricotait. Et plus je la regardait faire, plus j’ai voulu apprendre. J’ai commencé sérieusement l’année dernière ».
En regardant un film, une série, un documentaire ou en ne faisant rien d’autre, le tricot est une activité détente et surtout pleine de ressources. « Le tricot me plaît car j’aime bien les activités manuelles » déclare Thelma. « Ce qui est bien avec le tricot c’est qu’on peut le faire, le défaire et le refaire. Il y a pleins de possibilités. Ça m’occupe aussi beaucoup l’esprit ».
Pour les moins aguerris, l’apprentissage est simple. Avec deux aiguilles et une pelote de laine, il est possible de faire des miracles. « Ma grand-mère m’a appris les bases. Puis j’ai acheté des livres pour approfondir » raconte Thelma pour qui cela s’est fait en plusieurs étapes. « Mais ce qui m’a réellement formé, ce sont les vidéos sur YouTube. Ça m’a permis de me perfectionner ». Des cours collectifs avec des profs sont également disponibles, afin d’apprendre en famille ou entre amis.
L’essor des magasins spécialisés
À Lille, la Lainière de Wazemmes située rue Jules Guesde, a pignon sur rue. Véritable temple de la laine, c’est là que les passionnés s’approvisionnent. Longues allées, hauts rayons, des couleurs et des textures, pour Thelma, c’est l’endroit où il faut aller. « C’est la boutique la moins loin de chez moi où il y a le plus de choix au niveau des matières et des couleurs. Là-bas, plus tu achètes, moins c’est cher et ça revient moins cher d’acheter à la Lainière que d’aller dans des commerces non spécialisés ».
Voilà donc une bonne activité pour occuper les week-ends et les soirées d’hiver qui arrivent.