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    « Dès la première réponse, j’ai su que ça allait être compliqué » : la galère de Lucie pour être bibliothécaire

    Après cinq années d’études, Lucie, 23 ans, se retrouve confron­tée à la réalité du marché du travail dans le secteur culturel. Entre can­di­da­tures sans réponses et concours de la fonction publique, elle raconte son parcours et ses ambitions pour réussir son insertion professionnelle.

    Peux-​tu nous décrire ton parcours et ta recherche d’emploi ?

    « J’ai fait cinq années d’études dans les métiers du livre et douze stages pour tra­vailler en biblio­thèque. Mon stage de fin d’études, je l’ai effectué au Labo à Cambrai, d’avril à août. Dès juin, j’ai commencé à chercher un travail en envoyant des can­di­da­tures. La première remonte au 8 juin, pour un poste à Strasbourg, puis j’ai postulé partout en France : à Rennes, à Grenoble ou encore à Clermont-​Ferrand. Mais pour ce dernier, la réponse a mis deux mois à arriver, c’était un simple “can­di­da­ture non retenue”. »

    Comment t’organises-tu pour suivre tes candidatures ?

    « Je tiens un tableur. Je note la date à laquelle j’ai postulé aux offres, les réponses reçues, l’intitulé du poste, le grade, la durée de l’emploi, le nom de la biblio­thèque, la ville. J’y ajoute aussi les contacts afin de pouvoir relancer et les jus­ti­fi­ca­tions, quand il y en a, sur le refus de ma candidature. »

    As-​tu été surprise par les critères de sélection ?

    « Dès la première réponse, j’ai su que ça allait être compliqué. Souvent, les recru­teurs pri­vi­lé­gient les fonc­tion­naires ou les lauréats de concours pour les postes per­ma­nents. Pour être biblio­thé­caire, il existe des postes de catégorie C acces­sibles sans concours, mais avec mon niveau d’études, je vise plutôt les caté­go­ries A et B. Si je commence par un poste C, il y a un risque de déva­lo­ri­ser mes diplômes. Je me suis donc inscrite au concours de la fonction publique ter­ri­to­riale et à des concours d’État, car la plupart des employeurs préfèrent les candidats ayant réussi un concours. »

    Le pire dans la recherche d’emploi, ce n’est pas les refus, c’est l’attente.

    Malgré la dif­fi­culté de la situation, Lucie garde espoir : ce poste, elle finira
    par le décrocher… mais combien de temps faudra-​t-​il encore attendre ?

    Que penses-​tu des offres d’emploi dans ton secteur ?

    « Il y a des offres, mais il faut savoir les analyser. En fait, certaines demandent de faire le travail de deux personnes, alors qu’elles devraient être divisées en deux postes distincts. Parfois aussi, le salaire proposé cor­res­pond à une catégorie C, alors que les res­pon­sa­bi­li­tés pour­raient justifier un salaire de catégorie B. Dans tous les cas, le milieu culturel attire de nombreux candidats et j’en étais consciente. Le pire dans la recherche d’emploi, ce n’est pas les refus, c’est l’attente. »

    As-​tu envisagé d’autres pistes ?

    « Oui, je garde aussi espoir de décrocher un service civique. J’ai postulé pour six offres aux quatre coins du monde : en Colombie, en Italie, en Ouzbékistan, en Serbie, en Équateur et au Kirghizistan. Les missions se dérou­le­raient dans des biblio­thèques ou média­thèques au sein des Alliances Françaises. Là encore, ce n’est pas évident à obtenir. Il faut se posi­tion­ner très rapi­de­ment, dès la publi­ca­tion de l’offre. »

    Qu’est-​ce qui te motive à pour­suivre ta recherche ?

    « Je m’étais fixé pour objectif de décrocher un poste pour novembre, mais aujourd’hui, tous les emplois pour lesquels je postule com­mencent en janvier. C’est ma prochaine échéance. »

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