Plus

    Derniers articles

    Le combat des Afghanes aussi tranchant que du verre brisé

    Gare Lille Europe, 11 h 47. L’Eurostar a vingt...

    Quand l’en­ca­dre­ment est bien plus qu’une baguette autour d’une œuvre…

    C’est dans la rue Léon Gambetta, en plein cœur...

    La musique : un moyen aussi pour les femmes de s’ex­pri­mer contre le patriarcalisme

    Dans les moments où nous pouvons être réduits au...

    Deux pays, deux façons d’être étudiant : le témoi­gnage d’une Italienne à Lille

    Alessandra a quitté Milan en septembre pour vivre une expé­rience Erasmus à l’Université Catholique de Lille le temps d’un semestre. Étudiante en deuxième année d’arts et évé­ne­ments culturels en Italie, elle revient sur son parcours uni­ver­si­taire fait d”« adap­ta­tions ».

    « Je ne vais pas mentir, Lille n’était pas mon premier choix », commence Alessandra avec un sourire en coin. « J’ai fait mon dossier Erasmus à la dernière minute, et Lille était la seule option dis­po­nible », explique-​t-​elle : « Des connais­sances m’avaient parlé posi­ti­ve­ment de la ville, alors je me suis lancée ».

    Venue avec des bases solides en français, Alessandra a pu suivre sans trop de dif­fi­cul­tés des cours variés : analyse musicale, dra­ma­tur­gie, droit inter­na­tio­nal, mais aussi mana­ge­ment culturel. Ce large éventail lui a permis de se confron­ter à des nouvelles approches, notamment dans l’or­ga­ni­sa­tion « parfois désta­bi­li­sante ». « Ce qui était compliqué, c’était les chan­ge­ments d’horaires ou les cours annulés sans prévenir. Pour nous, les étudiants inter­na­tio­naux, cela rendait l’organisation difficile », confie la jeune femme de 20 ans.

    Une immersion exigeante

    Alessandra a été confron­tée aux dif­fé­rences uni­ver­si­taire entre son pays d’origine et la France. En Italie, l’université laisse beaucoup d’autonomie aux étudiants : de nombreux cours sont option­nels et chaque étudiant choisit lui-​même la date de ses examens parmi plusieurs options. Tandis qu’en France, Alessandra a découvert un système beaucoup plus structuré, presque rigide à ses yeux. « Ici, c’est comme au lycée. Il faut suivre un emploi du temps fixe et les dates des examens sont obli­ga­toires », explique l’é­tu­diante aux cheveux bruns.

    La pré­pa­ra­tion aux examens a été une autre source de stress pour l’Italienne. « La pression est plus forte qu’en Italie. On attend des étudiants qu’ils suivent un rythme soutenu et tout est concentré sur peu de semaines. J’ai dû apprendre à gérer cela seule », décrit-​elle. Malgré ces dif­fi­cul­tés, Alessandra positive. La jeune femme souligne que les cours pratiques ont été des moments marquants de son semestre. « J’ai pu appro­fon­dir des connais­sances que je n’avais qu’effleurées en Italie ».

    « Ces épreuves m’ont renforcée »

    Si l’organisation à l’u­ni­ver­sité française lui a donné du fil à retordre, sa vie sociale, elle, a été épa­nouis­sante. « Je me suis fait des amis, surtout parmi les étudiants inter­na­tio­naux. La journée d’orientation pour les Erasmus a été clé pour créer des liens », décrit la jeune femme. Si Alessandra retient des moments de stress, elle ne regrette pas son choix : « Je rentre dif­fé­rente. Ce semestre m’a appris à gérer la solitude, à affronter les imprévus et à tra­vailler sous pression. Ce n’était pas facile, mais je sais que ces épreuves m’ont renforcée », assure-​t-​elle le sourire aux lèvres.

    Entre les défis des examens et la richesse des ren­contres humaines, Alessandra décrit son expé­rience comme « for­ma­trice ». Elle quitte Lille pour continuer ses études en Italie, avec un bagage qui dépasse le cadre uni­ver­si­taire, celui d”« une grande ouverture d’esprit ».

    Celles qui ne veulent pas… Refuser la maternité dans une société qui ne le comprend pas

    Dans un monde où la maternité demeure un passage...

    Fermeture des Lilas : la crise des mater­ni­tés fran­çaises sous les projecteurs

    Vendredi 31 octobre, la maternité des Lilas, en Seine-Saint-Denis,...

    Quand le vol du Louvre fissure le prestige culturel français

    Le 19 octobre, le musée du Louvre, symbole mondial...

    Contrepoint n°42

    Celles qui ne veulent pas… Refuser la maternité dans une société qui ne le comprend pas

    Dans un monde où la maternité demeure un passage « obligé », certaines femmes revendiquent le droit de ne pas enfanter. Entre pressions familiales,...

    Fermeture des Lilas : la crise des mater­ni­tés fran­çaises sous les projecteurs

    Vendredi 31 octobre, la maternité des Lilas, en Seine-Saint-Denis, a fermé ses portes après soixante ans d’existence. Pionnière de l’accouchement sans douleur, cette institution...

    Quand le vol du Louvre fissure le prestige culturel français

    Le 19 octobre, le musée du Louvre, symbole mondial du rayonnement culturel français, a été cambriolé. Huit joyaux de la Couronne issus de la galerie...