Plus

    Derniers articles

    « Les Jeux olym­piques ont besoin du break­dance » glisse Ilyès Zoo

    Zoo est l’un des visages du breakdance français. Passionné...

    Les Lillois lancent un appel urgent à un cessez-​le-​feu au Liban face à l’es­ca­lade des violences

    Une centaine de personnes se sont rassemblées sur la...

    A l’ombre des barreaux, un monde de violence

    Crainte des représailles, collecte de preuves difficile et poursuites...

    Du « New Yorker » à « Wednesday » : l’épopée de la Famille Addams

    Si la série Wednesday bat tous les records, beaucoup de télé­spec­ta­teurs ignorent que les per­son­nages de Mercredi, Morticia ou Gomez Addams sont nés de la main du des­si­na­teur Charles Addams, dans les pages du New Yorker dans les années 1930. Retour sur l’histoire de l’une des familles les plus intri­gantes d’Amérique.

    Avec plus de 300 millions d’heures de vision­nage en à peine cinq jours sur Netflix, Wednesday dépasse la popu­la­rité de Stranger Things sur la pla­te­forme de streaming. Un succès qui n’est pas nouveau pour la Famille Addams à la télé­vi­sion. Que ce soit dans la toute récente série de Tim Burton, dans les deux films de Barry Sonnenfeld ou dans la série télévisée des années 1960, les Addams ont toujours su trouver leurs fans.

    Addams avant la Famille

    Charles Addams commence sa carrière de des­si­na­teur pour le magazine américain New Yorker en 1933. Ses croquis abordent l’architecture, les relations sociales, la ville de New York ou encore l’histoire. Son style rappelle les gravures de l’illustrateur français Gustave Doré ou encore les œuvres du bri­tan­nique Arthur Rackam, connu pour avoir imagé une com­pi­la­tion d’histoires macabres d’Edgar Allan Poe.

    La première esquisse de Morticia et Gomez Addams. © Charles Addams

    C’est en août 1938 qu’apparaît pour la première fois la Famille Addams. Des per­son­nages aux appa­rences lugubres, aux hobbies étranges, qui semblent peu se pré­oc­cu­per de ce que les autres pensent d’eux. C’est là tout le message que veut faire passer le des­si­na­teur à travers ces figures maca­bre­ment sym­pa­thiques : il ne faut pas juger les autres sur leur apparence.

    Du dessin à la télévision

    Dans les années 1960, deux pro­duc­teurs de la chaîne amé­ri­caine ABC tombent par hasard sur un dessin de Charles Addams exposé dans la vitrine d’une librairie de Manhattan. De là leur vient l’idée d’adapter ces illus­tra­tions en série télévisée. Ils proposent au des­si­na­teur de faire de ses per­son­nages, jusqu’alors sans nom et sans lien entre eux, une famille à part entière : naissent alors Morticia, Gomez ou encore Mercredi Addams, du nom de l’artiste.

    L’ambiance étrange et décalée des dessins est amplifiée mais l’humour reste un levier phare du succès de la série puis des films sortis dans les années 1990. Les per­son­nages évoluent au rythme des adap­ta­tions : « la Chose », une créature trop horrible pour appa­raître entiè­re­ment dans les dessins originaux, devient une main vivante dotée de raison pour les besoins du film de 1991.

    La Famille après Addams

    Encore aujourd’hui, le clan Addams est victime de son succès. La série Wednesday met en scène Mercredi, fille aînée de la famille, un per­son­nage « pensé comme l’antithèse d’une poupée Barbie » pour Kevin Miserocchi, auteur du livre The Addams Family, an Evilution et directeur de la fondation Tee and Charles Addams. Toute vêtue de noir, constam­ment impas­sible et se moquant du regard des autres, Mercredi, incarnée par Jenna Ortega, résume bien ce qui définit la popu­la­rité des per­son­nages de Charles Addams : de fortes per­son­na­li­tés, étranges mais atta­chantes, qui se soucient peu de ce que les autres peuvent penser.

    Un nouvel espace vert dans le Vieux-Lille

    Les travaux pour créer un parc d’un hectare dans...

    Des soldes d’hiver qui patinent à Lille

    Des rayons déserts et des clients absents, les soldes...

    L’Allemagne divisée à l’approche des pro­chaines élections législatives

    Dans un peu plus d’un mois, les Allemands se...

    Contrepoint n°33

    Le Far West débarque au Campus Créatif mi-janvier

    Entre comédie musicale et danse moderne, l’atelier théâtre se fait une place de choix dans les représentations à venir avec sa pièce « Pour...

    La lecture en forte baisse chez les jeunes !

    Le Centre national du livre a dévoilé, en 2023, ses chiffres sur la pratique de la lecture chez les Français. Des constantes qui, selon...

    Noël à Lille : 5 idées pour vivre la magie des fêtes autrement

    À l’approche des fêtes de fin d’année, Lille se pare de ses plus belles décorations de Noël. Entre ses ruelles illuminées, ses marchés féeriques...