Plus

    Derniers articles

    L’Aéronef aux couleurs de Casual Gabberz

    Lundi 31 octobre s'est tenue à l’Aéronef de Lille...

    L’esprit de Noël nous rendrait plus heureux !

    Les rayons des magasins ont mué dès septembre :...

    Génocide des Tutsi : trente ans après, coincés entre la justice et le pardon

    Fin février 2025, un ex-doyen d’une faculté de médecine...

    Du « New Yorker » à « Wednesday » : l’épopée de la Famille Addams

    Si la série Wednesday bat tous les records, beaucoup de télé­spec­ta­teurs ignorent que les per­son­nages de Mercredi, Morticia ou Gomez Addams sont nés de la main du des­si­na­teur Charles Addams, dans les pages du New Yorker dans les années 1930. Retour sur l’histoire de l’une des familles les plus intri­gantes d’Amérique.

    Avec plus de 300 millions d’heures de vision­nage en à peine cinq jours sur Netflix, Wednesday dépasse la popu­la­rité de Stranger Things sur la pla­te­forme de streaming. Un succès qui n’est pas nouveau pour la Famille Addams à la télé­vi­sion. Que ce soit dans la toute récente série de Tim Burton, dans les deux films de Barry Sonnenfeld ou dans la série télévisée des années 1960, les Addams ont toujours su trouver leurs fans.

    Addams avant la Famille

    Charles Addams commence sa carrière de des­si­na­teur pour le magazine américain New Yorker en 1933. Ses croquis abordent l’architecture, les relations sociales, la ville de New York ou encore l’histoire. Son style rappelle les gravures de l’illustrateur français Gustave Doré ou encore les œuvres du bri­tan­nique Arthur Rackam, connu pour avoir imagé une com­pi­la­tion d’histoires macabres d’Edgar Allan Poe.

    La première esquisse de Morticia et Gomez Addams. © Charles Addams

    C’est en août 1938 qu’apparaît pour la première fois la Famille Addams. Des per­son­nages aux appa­rences lugubres, aux hobbies étranges, qui semblent peu se pré­oc­cu­per de ce que les autres pensent d’eux. C’est là tout le message que veut faire passer le des­si­na­teur à travers ces figures maca­bre­ment sym­pa­thiques : il ne faut pas juger les autres sur leur apparence.

    Du dessin à la télévision

    Dans les années 1960, deux pro­duc­teurs de la chaîne amé­ri­caine ABC tombent par hasard sur un dessin de Charles Addams exposé dans la vitrine d’une librairie de Manhattan. De là leur vient l’idée d’adapter ces illus­tra­tions en série télévisée. Ils proposent au des­si­na­teur de faire de ses per­son­nages, jusqu’alors sans nom et sans lien entre eux, une famille à part entière : naissent alors Morticia, Gomez ou encore Mercredi Addams, du nom de l’artiste.

    L’ambiance étrange et décalée des dessins est amplifiée mais l’humour reste un levier phare du succès de la série puis des films sortis dans les années 1990. Les per­son­nages évoluent au rythme des adap­ta­tions : « la Chose », une créature trop horrible pour appa­raître entiè­re­ment dans les dessins originaux, devient une main vivante dotée de raison pour les besoins du film de 1991.

    La Famille après Addams

    Encore aujourd’hui, le clan Addams est victime de son succès. La série Wednesday met en scène Mercredi, fille aînée de la famille, un per­son­nage « pensé comme l’antithèse d’une poupée Barbie » pour Kevin Miserocchi, auteur du livre The Addams Family, an Evilution et directeur de la fondation Tee and Charles Addams. Toute vêtue de noir, constam­ment impas­sible et se moquant du regard des autres, Mercredi, incarnée par Jenna Ortega, résume bien ce qui définit la popu­la­rité des per­son­nages de Charles Addams : de fortes per­son­na­li­tés, étranges mais atta­chantes, qui se soucient peu de ce que les autres peuvent penser.

    Celles qui ne veulent pas… Refuser la maternité dans une société qui ne le comprend pas

    Dans un monde où la maternité demeure un passage...

    Fermeture des Lilas : la crise des mater­ni­tés fran­çaises sous les projecteurs

    Vendredi 31 octobre, la maternité des Lilas, en Seine-Saint-Denis,...

    Quand le vol du Louvre fissure le prestige culturel français

    Le 19 octobre, le musée du Louvre, symbole mondial...

    Contrepoint n°42

    Quand le vol du Louvre fissure le prestige culturel français

    Le 19 octobre, le musée du Louvre, symbole mondial du rayonnement culturel français, a été cambriolé. Huit joyaux de la Couronne issus de la galerie...

    Urbex et archi­tec­ture : quand les lieux oubliés reprennent vie

    Vous passez peut-être devant ces bâtiments sans y prêter attention. Abandonnés, envahis par la végétation ou laissés à l’abandon, ils fascinent une communauté d’explorateurs urbains...

    L’espace, entre mémoire céleste des peuples et ambitions modernes : une car­to­gra­phie en tension

    Entre récits fondateurs et ambitions orbitales, le ciel est devenu un territoire disputé. Jadis mémoire vivante des peuples autochtones, il est aujourd’hui fragmenté par...