Ces dernières semaines, plusieurs actions écologistes ont été menées contre des œuvres d’art dans des musées. Pour les amateurs d’art, ce n’est pas la solution.
Le 23 octobre dernier, à Potsdam en Allemagne, le tableau Des meules de Claude Monet a été la cible d’un jet de purée par des militants écologistes. Dix jours avant, c’était au tour des Tournesols de Vincent Van Gogh de recevoir de la sauce tomate à Londres. Des actions qui ont pour but d’alarmer sur le réchauffement climatique, mais qui ne font pas l’unanimité.
« C’est du vandalisme »
Chloé et Valériane sont amatrices d’art et pour elles, « ces actions ne font pas avancer le débat, ce n’est pas productif. L’art représente un héritage, et ce qu’ils font, c’est le détruire ». Elles poursuivent : « On en a parlé dans les médias pendant deux ou trois jours, mais après c’est fini. C’est inutile ». Elles se disent tout de même attachées au combat écologique et ont foi en d’autres méthodes pouvant éveiller les consciences. Hugo, étudiant en histoire de l’art à Lille, est du même avis. Pour lui : « c’est important de marquer les esprits sur le sujet, mais ce qu’ils font, c’est du vandalisme. Ce n’est pas un bon moyen pour dénoncer ». Les personnes interrogées sont donc formelles : ce genre d’actions ne fait qu’éloigner les gens du combat écologique.