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    Entre pes­si­misme et espoir comment Yann Arthus-​Bertrand voit le futur

    Yann Arthus-​Bertrand est l’une des figures les plus connues du mili­tan­tisme éco­lo­gique. Journaliste, pho­to­graphe, il a passé la majorité de sa vie à pointer du doigt et combattre par l’image ceux qui détruisent la planète. Mais que pense-​t-​il de l’avenir ? Il nous en parle. 

    Comment rester optimiste lorsque l’on évoque le mot écologie ? C’est la question que l’on peut se poser en discutant avec Yann Arthus-​Bertrand, l’homme aux multiples vies. En voyageant à travers le monde, ses docu­men­taires ou ses photos, le reporter activiste a pu voir à quel point l’homme est en train de détruire sa propre maison. « La Terre vue du ciel [ndlr : livre de photos qu’il a publié en 1999] a trans­formé ma vie com­plè­te­ment, parce que j’ai découvert que la Terre était véri­ta­ble­ment une œuvre d’art, j’ai découvert la pauvreté, j’ai découvert la défo­res­ta­tion, j’ai découvert les scien­ti­fiques, les ONG qui tra­vaillaient sur le terrain. », explique-​t-​il. Ces enjeux déter­mi­nants pour la planète, il les connait par cœur.

    Critique de l’inaction

    « Bien sûr que j’ai de l’espoir, mais ça ne m’empêche pas de regarder le monde avec les yeux ouverts et de ne pas dire que tout va bien. » Aujourd’hui, Yann Arthus-​Bertrand a 76 ans et l’écologie est un combat qu’il continue de mener. Pour un monde meilleur, pour un monde qu’il considère comme étant en grave danger, parce qu’il a vu évoluer les men­ta­li­tés de l’opinion publique. « Je m’intéresse à la nature depuis que j’ai 20 ans. Je crois qu’à cette époque on n’utilisait pas le mot écologie », partage-​t-​il. Réalisateur de Home (2009), Planète Océan (2012), Legacy (2021), l’écologiste connait la Terre par coeur. Pourtant même s’il a pu alerter sur les dangers de l’action humaine sur le climat, le chemin vers le chan­ge­ment reste difficile. « Aujourd’hui, fina­le­ment plus on s’indigne, plus on a des discours alar­mistes, plus les gaz à effet de serre aug­mentent. On a vraiment l’impression que ce que l’on fait ne sert à rien du tout ». À ses yeux, un certain égoïsme se fait ressentir chez les plus âgés qui ne s’intéressent pas à ce sujet qui semble ne pas véri­ta­ble­ment les toucher. Pourtant, l’espoir n’est pas perdu. Chaque petite action pour améliorer son quotidien et celui des géné­ra­tions suivantes reste utile : « C’est pri­mor­dial de se dire : qu’est-ce que moi je peux faire ? ».

    La foi en la jeunesse

    « Ce sont les jeunes qui vont faire changer notre géné­ra­tion ». Même s’il se sait pes­si­miste, il ne perd pas espoir. Surtout face aux actions des jeunes géné­ra­tions qui sont plus que conscientes de l’urgence de la situation cli­ma­tique. « Quand je parle d’écologie, je parle d’amour. Est-​ce qu’on aime assez la vie autour de nous pour continuer à faire ce qu’on veut ? Si vraiment on était amoureux de la vie, si on aimait vraiment nos enfants, est ce qu’on ferait ça ? », se demande-t-il.

    « La Terre vue du ciel », un portrait aérien de la planète.

    Dans la dernière édition du livre culte de Yann-​Arthus Bertrand, de nombreux inédits sont proposés, ainsi que des infor­ma­tions actua­li­sées pour découvrir, com­prendre, réfléchir et agir pour assurer l’avenir des géné­ra­tions. Éditions la Martinière, 440 pages, 45,90 euros.

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