À la fois solidaires, abordables et écologiques, les épiceries associatives deviennent une nouvelle alternative pour les clients qui souhaitent transformer leur mode de consommation.
Depuis quelques années, les épiceries associatives, des magasins alimentaires d’un nouveau type, se font de plus en plus nombreuses. Elles se développent, d’une part, dans les espaces ruraux qui se retrouvent souvent sans commerce accessible, mais on les retrouve également dans les villes. À Lille, l’épicerie Superquinquin se décrit comme « un supermarché qui appartient à ses bénévoles » et où tout le monde se retrouve en position de décideur. De la même façon, l’épicerie Robin des Bios, tenue par l’association du même nom, explique sur son site : « acheter et vendre à ses adhérent·es par le biais de son épicerie des produits biologiques et éco-responsables ».
Une ambition écologique
Au-delà de l’aspect social, ces nouveaux modèles de distribution aspirent à agir pour la planète. C’est ce qu’affirme Superquinquin sur son site internet : « Les produits sont choisis pour leur qualité, leur proximité, leur caractère bio ou naturel, ou encore leur mode de production respectueux de la planète ». Ces épiceries associatives appliquent une vente en vrac pour éviter l’utilisation de contenants non-réutilisables. Robin des Bios assure « gérer au mieux son épicerie en réduisant le gâchis au maximum et les emballages ». C’est cette action pour le combat écologique qui a conduit Jeanne à venir ici : « Je cherchais un moyen d’adapter mon mode de consommation à la crise écologique actuelle et je trouve que les épiceries associatives remplissent bien ce rôle ».