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    Escale en Martinique : Noël entre chaleur et tradition

    Fermez les yeux… Laissez-​vous trans­por­ter. C’est bon ? Quoi de mieux que d’avoir les pieds dans le sable fin, avec la présence de monsieur soleil. Il fait beau, il fait chaud ! Nous sommes bien au mois de décembre, mais ici, pas de Noël blanc, pas de tem­pé­ra­ture attei­gnant les – 3° et pas de ski… Entre l’installation du sapin, les pré­pa­ra­tifs pour les fêtes de fin d’années et les premiers ou derniers achats de Noël, de l’occupation, il y en a.

    Une tradition héritée de l’esclavage 

    Si pour certains, Noël c’est synonyme de retrou­vailles en famille, de partage, de cadeaux, au plus près de la cheminée pour se réchauf­fer, pour d’autres, tout se passe de l’autre coté de l’Atlantique. Comme à l’accoutumée, les premiers cantiques de Noël se font entendre dès la mi-​novembre à 7 000 km de la métropole, rythmé au son des tambours, des chachas, du ti-​bwa (ins­tru­ment de musique tra­di­tion­nelle), des per­cus­sions et des chanteurs ; bienvenue en Martinique. Cette tradition bien ancrée sur l’île, remonte à la période de l’esclavage. Promulgué par Louis XIV en 1685, l’article 2 du Code noir prévoyait que « Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés et instruits dans la religion catho­lique, apos­to­lique et romaine ». Emmenés par les prêtres colons, les cantiques ont bien évi­dem­ment été revisités par les esclaves, mêlant profane, religieux, et culture tra­di­tion­nelle. Et c’est dans des ambiances inter­gé­né­ra­tion­nelles que se réus­sissent hommes, femmes et enfants en chantant de vive voix des chansons popu­laires qui mêlent français et créole, jusqu’à la tombée de la nuit. C’est là l’esprit même du chanté nwel (en créole), toute occasion est bonne pour s’amuser, se détendre, et surtout se défouler. Des moments bien ancrés dans la culture martiniquaise.

    Groupe de Chanté Noël © Les Troubadours 972

    Noël : un moment de partage 

    Le mois de décembre, c’est aussi l’occasion de se régaler à travers des mets tra­di­tion­nels mar­ti­ni­quais, épicés, variés, sucrés et salés à l’image de la des­ti­na­tion. L’incontournable boudin créole, pimenté, parfumé et géné­ra­le­ment accom­pa­gné de pâtés salés aux dif­fé­rentes saveurs, morue, poulet, porc, lambis et j’en passe. Pour les amateurs de sucré-​salé, il y a le jambon de Noël cara­mé­lisé avec ses tranches d’ananas. Pour ce qui est du repas, c’est un ragout de porc cuit sur un feu de bois, sur son lit de pois d’angole et d’igname jaune. L’incontournable punch est une liqueur à base de rhum blanc qui se décline sous plusieurs variétés, coco, cacahuète, banane, planteur, ou encore passion, toujours présent pour réchauf­fer le moral et le coeur en ces fêtes de fin d’années. Il y également le schrubb, qui est une liqueur tra­di­tion­nelle à base d’écorces d’orange. À consommer en bonne compagnie ! De l’entrée au désert, la pré­pa­ra­tion de tous ces plats nécessite patience, convi­via­lité et amour.

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