Plus

    Derniers articles

    Pierre Garnier, la nouvelle étoile de la Star Academy

    Après 13 semaines d'aventure, nous avons enfin la réponse......

    Le Chicon Pressé, un concept innovant et écolo

    Le Chicon Pressé, fondée par Charlotte Lefebvre une jeune entrepreneuse,...

    Nouvel an chinois : une rencontre spi­ri­tuelle et culturelle

    Pour fêter le Nouvel An chinois, l’association le Souffle...

    Espagne : Une amnistie qui ne passe pas

    Samedi 18 Novembre, ils étaient environ 170 000 mani­fes­tants, selon la pré­fec­ture de Madrid, réunies face au Palais de Cybèle. Retour sur une journée de mobi­li­sa­tion inédite.

    Les drapeaux espagnols flottent dans la capitale, brandis en étendard. Ce samedi 18 novembre, ils sont des dizaines de milliers à descendre dans la rue pour dénoncer le projet de loi d’amnistie, pierre angulaire de la réélec­tion du président du gou­ver­ne­ment, Pedro Sanchez (PSOE). Dans la balance, le soutien des sépa­ra­tistes catalans au Parlement lui permet de briguer un nouveau mandat.

    Près de 170 000 personnes ont répondu à l’appel à mani­fes­ter, lancé par la droite. Et l’on peut entendre dès la matinée : « Sanchez, traître », « Sanchez en prison ! » ou « La Catalogne, c’est l’Espagne ». Une nuée de drapeaux européen et espagnols couvre les artères prin­ci­pales de la place Cybèle.

    Une décision politique qui ne passe pas

    Négociée dans le plus grand secret, l’annonce de ce projet de loi a choqué l’opinion publique espagnol. En juillet dernier, Pedro Sanchez avait promis de ne pas s’engager dans un tel processus.

    Le trouble suscité par le putsch indé­pen­dan­tiste de 2017 est encore vif. Le peuple garde à l’esprit cette nuit de terreur, où le roi dû faire une allo­cu­tion offi­cielle pour réaf­fir­mer la démo­cra­tie espagnole et engager des pour­suites à l’encontre des diri­geants de la Junts.

    Pourtant du point de vue du PSOE, il s’agit d’éviter de faire de Puigdemont et ses acolytes indé­pen­dan­tistes des martyrs avant que ne s’ouvre le nouveau procès de l’ex-gouverneur de Catalogne.

    Des élections légis­la­tives complexes

    Parvenu à être reconduit jeudi dans les fonctions qu’il occupe depuis 2018, Pedro Sanchez est arrivé à conserver sa place de président du gou­ver­ne­ment grâce à une alliance jugée irres­pon­sable par la classe politique et média­tique espagnole.

    Alors arrivé deuxième aux légis­la­tives de juillet, derrière le chef de file de la droite Alberto Nuñez Feijoo, les négo­cia­tions entre le Parti Socialiste Ouvrier espagnol et la Junts – parti indé­pen­dan­tiste catalan – ont amené le parti de Sanchez à accepter une amnistie complète aux put­schistes catalans.

    Ce qui signifie que tous les délits commis entre 2012 et 2023 par le parti indé­pen­dan­tiste, notamment la violation de la consti­tu­tion en 2017, par le vote d’un réfé­ren­dum jugé anti­cons­ti­tu­tion­nel par la Haute Cour d’Espagne, sont oubliés. Et surtout la possible annu­la­tion des pour­suites judi­ciaires à l’encontre de Carles Puigdemont, ancien président de la région, ayant fui en Belgique.

    La résur­gence des divisions passées

    Depuis l’annonce gou­ver­ne­men­tale de cet accord d’amnistie, il y a deux semaines, nombreux sont les pro­tes­ta­taires qui mani­festent quo­ti­dien­ne­ment devant le siège du Parti socia­liste à Madrid. Parmi les mani­fes­tants des groupes Franquistes qui inquiètent les autorités.

    Les divisions poli­tiques sont extrêmes, marquées par le passé du royaume. L’inquiétude des autorités du pays est de voir ressurgir des affron­te­ments entre l’extrême droite et l’extrême gauche héritiers de l’histoire du pays.

    L’appel lancé par le Parti Populaire Espagnol à mani­fes­ter s’inscrit donc dans un mouvement de récu­pé­ra­tion. Avant tout politique mais surtout au niveau des images. Le parti conser­va­teur arrivé en tête lors des élections légis­la­tives cherche à montrer sa légi­ti­mité à gouverner, au risque de faire une alliance avec le parti d’extrême droite, Vox.

    De dan­ge­reuses alliances pour les partis de pouvoir, jouant avec l’avenir de la démo­cra­tie espagnole. Il reste pourtant une seule garantie du bon fonc­tion­ne­ment des ins­ti­tu­tions. Considérée comme centrale dans la tran­si­tion démo­cra­tique du pays, la monarchie espagnole reste hors des clivages poli­tiques. Confer la forte popu­la­rité de la princesse héritière Léonore qui a rassemblé le pays derrière elle, il y a quelque semaines, pour ses dix-​huit ans.

    Noël a‑t-​il perdu de son charme ?

    Chaque année, la même question revient : où est...

    Cette expo­si­tion à gros succès arrive à Lille !

    Amateurs d’art, préparez-vous à en prendre pleins les yeux...

    Une bouquinerie-​friperie à Lille : pour offrir une seconde chance aux personnes en réinsertion

    Dans le quartier Cormontaigne à Lille, une nouvelle boutique...

    Contrepoint n°32

    L’Union euro­péenne esseulée, avec l’Allemagne pour cœur malade

    L'Europe peine à surmonter chacune des crises successives que l'on constate depuis le COVID. Finalement, l'élection de Donald Trump le 6 novembre a mis...

    Au Parlement néo-​zélandais, des députés maoris font un haka en signe de protestation

    Des députés du parti maori ont interrompu une session parlementaire ce jeudi 14 novembre en réalisant une danse haka. L'objectif était de s'opposer à...

    « Trump possède cette faculté de cris­tal­li­ser la colère de ses adversaires »

    Face à la victoire de Donald Trump, Éric Olszak, professeur de d'économie à l’Université Catholique de Lille, est revenu sur les résultats de ces...