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    Euthanasie en Belgique : une pratique stric­te­ment encadrée

    Dépénalisée depuis mai 2002, l’euthanasie est désormais possible en Belgique sous des condi­tions strictes. Conditions que nous précise Barbara Plehiers, cheffe de clinique en soins pal­lia­tifs au CHU de Charleroi. Elle nous en explique les contours.

    Quelle est la défi­ni­tion de l’euthanasie ?

    La loi de 2002 la définit comme l’acte commis par un tiers mettant inten­tion­nel­le­ment un terme à la vie d’une personne consciente et qui en exprime la demande. Cette défi­ni­tion est l’aboutissement de longs débats de bioé­thique datant des années 1990. La personne doit être majeure et exprimer une demande constante d’euthanasie. Sa souf­france doit être inapai­sable, sa maladie incurable ou les dégra­da­tions physiques à la suite d’un accident irréversibles.

    Quel est le protocole pour s’assurer que la demande du patient soit constante ?

    Chaque médecin a sa façon de s’assurer de ces choses-​là. On doit rendre une décla­ra­tion affirmant sur quels éléments nous nous sommes basés pour juger la demande du patient comme réfléchie et indé­pen­dante. Moi même, j’ai besoin d’être convain­cue : à chaque demande je programme un rendez-​vous. Suite à cette consul­ta­tion, j’explique au patient la procédure puis on programme un nouvel entretien. Il n’existe pas de règle imposant de ren­con­trer le patient plusieurs fois.

    Le Dr Barbara Plehiers. © ISPPC – CHU de Charleroi

    Parmi les souf­frances inapai­sables aux­quelles vous faites référence, incluez-​vous les souf­frances psychiatriques ?

    Il faut prendre en compte deux critères : la maladie, qui peut être psy­chia­trique, et la souf­france qui en est la consé­quence. Pour les maladies psy­chia­triques la procédure est plus complexe. Le suivi sera différent car on a des recom­man­da­tions d’extrême prudence venant de l’Ordre des Médecins. On prend en compte les souf­frances émo­tion­nelles liées au fait que le patient est conscient de sa dégra­da­tion physique ou neuronale.

    On constate que l’Ordre des Médecins est plus prudent en ce qui concerne les maladies psy­chia­triques : y a‑t-​il des spé­ci­fi­ci­tés à ces troubles ?

    En ce qui concerne ces patients je suis beaucoup moins com­pé­tente : dans la loi je suis tenue de demander son avis à un spé­cia­liste. Autant en ce qui concerne un cancer, on peut voir l’avancée de la maladie sur une radio, autant l’évaluation d’une dégra­da­tion d’un trouble psy­chia­trique est tout à fait dif­fé­rente. Il est aussi complexe de s’assurer que le patient qui en fait la demande est bien en pleine pos­ses­sion de ses moyens

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