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    Fermetures et dif­fi­cul­tés : certains commerces du Vieux-​Lille vivotent

    Depuis quelques mois, des commerces du Vieux-​Lille dis­pa­raissent. Kei’s Coffee et Q de Bouteille ont fermé leurs portes. Récemment, Les Sacrés Gaillards ont annoncé leur départ. En cause, une aug­men­ta­tion des loyers et des charges qui s’a­joutent à une baisse de fré­quen­ta­tion. Pourtant, certains arrivent à prospérer et ne cessent de se renouveler.

    Des devan­tures fermées avec des affiches « À louer » dans le Vieux-​Lille. En l’espace de deux mois ce sont trois cafés, Kei’s Coffee et Q de bouteille, ainsi que Les comptoirs de Mathilde qui ont quitté la rue Lepelletier. Le côté tendance de ces cafés que l’on appelle « coffee shop » réputés « cosy » n’a pas suffi à pallier l’augmentation des loyers et des charges. Amel, fon­da­trice de Suprême Store situé dans la rue Pelletier, déplore : « L’année 2023 a été com­pli­quée pour tout le monde. Mon loyer a augmenté de plus de 500 € ». Cliente fidèle des deux cafés, Amel y a plusieurs fois tourné des vidéos Instagram pour son magasin. « Au vue du prix des loyers, les indépen- dants comme moi partiront du Vieux-​Lille » continue Amel.

    Des surfaces exiguës face à un marche hors de prix

    « Malgré la pub, nous avons du mal à trouver preneur des cellules » affirme M. Coulot, agent immo­bi­lier chez ImmoSens. Au total, ce sont quatre locaux libres qui ne trouvent pas de loca­taires depuis des mois. « Avec les récents effon­dre­ments, la popu­la­tion du Vieux-​Lille se déplace vers le quartier Vau- ban et République » continue l’agent immo­bi­lier. Pour l’équipe de Sotheby’s spé- cialisée dans le logement haut de gamme, les surfaces limitées sont en partie res­pon­sables. « Agencer des petites surfaces est compliqué. La plupart les exploite mal ce qui limite le nombre de personnes accueillies » nous explique-t-on. 

    « C’est difficile mais on tient »

    Dans la rue Basse, le res­tau­rant La P’tite Poutine voisine des Sacrés Gaillards confirme le sentiment général : « Tout le monde galère. Au-​delà des loyers et des charges, on a de moins en moins de clients ». Pour autant, le res­tau­rant a ouvert un nouveau local rue Nationale aux alentours de l’Université Catholique de Lille : « On s’en sort car on s’adapte, on se renou­velle. Notre nouveau local est fait pour les étudiants avec des prix ne dépassant pas les 4€ pour un repas avec des produits de qualité ». Il en est de même pour le café-​restaurant Paddo situé en face de la cathé­drale de la Treille. Déambulant entre les tables qui ne comptent aucune chaise vide, Émile et Louis affichent un sourire timide à l’évocation d’un potentiel deuxième local : « C’est un projet qui pourrait bientôt voir le jour ».

    Paris à l’assaut de Lille 

    Malgré les récentes fer­me­tures, le Vieux-​Lille n’a pas perdu toute son attrac­ti­vité. Parmi le dédale des rues pavées, plusieurs enseignes pari­siennes ont ouvert leurs portes. Leurs points communs, des concepts parisiens qui vendent de la bonne vic­tuaille. Le café de Paris, La Brasserie Campion et d’ici peu la bou­lan­ge­rie rustique The French Bastards à l’entrée de la rue Basse du Vieux-​Lille. Moins d’indépendants, plus de fran­chises pari­siennes, les esta­mi­nets ont du souci à se faire.

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