Malgré une première partie de saison convaincante, les joueurs du Lille Métropole Tennis de Table n’ont pu décrocher leur maintien immédiat au terme de la première phase. Ils devront passer par les Play-Down, un mini tournoi à quatre. Avec un objectif simple : maintenir le LMTT dans l’antichambre du tennis de table national.
Les joueurs du LMTT ont frôlé le coup parfait à l’issue de la première phase du championnat de France de Pro B, mais n’ont finalement pas réussi à attacher le bon wagon. Pour Vincent Rasselet, le coach de l’équipe première, le maintien est un objectif à ne pas perdre de vue : « Malheureusement, nous ne sommes pas dans la partie de tableau que l’on espérait. Mais rien n’est perdu. Si on continue les efforts, nous arriverons à notre objectif, avec un peu de retard certes. »
« Avec 20 points, on pensait que ça suffirait pour accrocher le Top 8. »
Les pongistes appréhendent avec humilité mais également détermination la seconde phase, dans l’optique de renouer avec la victoire après trois défaites qui ont laissé des regrets : « Il y a de la frustration de ne pas être dans le paquet du haut. On aurait joué des joueurs de meilleurs niveaux. Mais il n’y a pas de regret. Il aurait fallu que tout s’aligne. Des fois ça a tourné pour nous et pas d’autres. C’est comme ça, c’est le sport. »
Aux points : Avantage pour Lille
Cette saison, le LMTT s’est déjà frotté à ses trois adversaires à venir (Istres, Saint-Pierraise et Argentan). Et le bilan est positif et encourageant dans les confrontations directes. Face à Istres, lors de la première journée, les hommes de Vincent Rasselet l’avaient facilement emporté dans le sud (0−3). Même cas de figure, à l’occasion de la 5ème journée et un déplacement réussi à Saint-Pierraise (1−3). Avant le sans-faute face à un autre mal classé à Argentan (0−3).
Avec quatre petites victoires cette saison, Lille a surtout profité des largesses de ses adversaires directs pour glaner des points importants. Un ascendant psychologique qui ne veut pas dire que les matchs seront faciles pour le coach, « tout repart à zéro. Le piège serait de se dire qu’on est sortie d’affaire trop vite. Il faudra bien démarrer et prendre de l’avance. »
Pas de pression, mais une obligation de résultat assez vite, pour ça, le LMTT pourra compter sur le calendrier, « l’avantage, c’est que nous allons jouer Istres d’abord, qui a fini dernier. Si on est appliqué, on peut prendre le meilleur. » Et sur des joueurs mieux classés que les trois autres formations.
Pérenniser le club en Pro B : « les ambitions du club m’ont appelé en 2018 »
Toujours en quête de son premier passage en Pro A, Lille tentera de se stabiliser dans l’antichambre du tennis de table national, avant d’espérer jouer les premiers rôles à l’avenir. Sous l’égide de Vincent Rasselet, en adéquation totale avec le projet, le club mise avant tout sur la formation pour y parvenir. De ses début en National 2 jusqu’à sa deuxième saison en Pro B, le coach estime progresser chaque année autant que le club. S’il juge important à long terme de rester en Pro B, c’est avant tout pour « offrir aux jeunes du jeu avec des beaux matchs et du spectacle. » Une émulation primordiale pour le développement des jeunes du club.