Plus

    Derniers articles

    Un automne féérique à l’Opéra de Lille

    Pendant le mois de novembre, de belles mises en...

    Jeu de chaises musicales sous les dorures de la République : quand un ministre en chasse un autre…

    Annoncée samedi 21 septembre, la nouvelle équipe ministérielle a...

    Des Bleus décevants s’inclinent face à l’Allemagne.

    Samedi soir à Lyon, le premier match de l’équipe...

    La Cave aux Poètes à Roubaix en dif­fi­culté financière

    Au cœur de Roubaix, la Cave aux Poètes, véritable pilier de la scène cultu­relle depuis près de trente ans, se bat pour sa survie. Elle souffre notamment d’un déficit financier important.

    L’annonce fut un véritable coup de tonnerre. En décembre dernier, François Lebas, membre de l’association ges­tion­naire Eclipse et l’un des co-​fondateurs de la Cave au Poète a lancé un appel vibrant pour sauver la structure cultu­relle. La période post-​COVID a mis en lumière les défis finan­ciers auxquels l’institution est confron­tée. Les res­sources finan­cières sont devenues insuf­fi­santes pour soutenir plei­ne­ment les opé­ra­tions du lieu : « On est dans une phase critique où on arrive à la limite de nos aides finan­cières ». François Lebas exprime un sentiment de délais­se­ment de la part des autorités locales. « Comme beaucoup d’associations cultu­relles rou­bai­siennes, on intéresse peu la mairie. Ici, chacun jongle avec des res­sources limitées pour mener à bien ses projets. » 

    Des finan­ce­ments insuffisants

    La Cave aux Poètes a révélé également qu’elle détient le triste record de « scène conven­tion­née la moins bien dotée au fonc­tion­ne­ment » en France. La structure reçoit des sub­ven­tions du ministère de la Culture en priorité, ainsi que de la Région, pour soutenir ses activités. Elle bénéficie aussi d’aides du Département, de la Métropole Européenne de Lille (MEL) et de la Ville de Roubaix, mais ces montants demeurent insuf­fi­sants pour assurer son fonc­tion­ne­ment. Interrogée sur la situation de la Cave aux Poètes par nos soins, la muni­ci­pa­lité ne fait pas de com­men­taire. L’association qui réclame « une vraie volonté politique » estime qu’entre 30 000 à 50 000 euros sont néces­saires pour assurer sa survie. La fermeture tem­po­raire du lieu, qui a débuté il y a deux mois et devrait durer jusqu’en avril, prive la com­mu­nauté rou­bai­sienne de spectacles.

    Donald Trump contre Zohran Mamdani : qui tient vraiment les rênes de New York ?

    Au cœur de Manhattan, un vent de fronde souffle...

    Mois sans tabac : ils racontent leur lutte contre l’addiction

    À l’occasion du Mois sans tabac, les campagnes de...

    Vers une Belgique sans tabac ? Le grand bou­le­ver­se­ment des buralistes

    Depuis plusieurs mois, les buralistes belges vivent un bouleversement....

    Contrepoint n°41

    Vers une Belgique sans tabac ? Le grand bou­le­ver­se­ment des buralistes

    Depuis plusieurs mois, les buralistes belges vivent un bouleversement. Dans le cadre des politiques de santé publique européenne, la vente de tabac est désormais...

    Qu’est-ce que l’auriculothérapie, cette méthode qui permet d’arrêter de fumer grâce au laser ?

    Et si l’oreille pouvait devenir notre meilleure alliée pour arrêter de fumer ? De plus en plus de personnes se tournent vers l’auriculothérapie, une...

    Obsèques : un luxe qu’on ne peut plus se payer ?

    Prix abusifs et dérives commerciales, le marché funéraire français pèse de plus en plus sur les familles. Face à cette « marchandisation de la...