Plus

    Derniers articles

    Auto-​portrait # 1 : « L’urbanisme c’est la révo­lu­tion » ! Direction Soissons, avec Henri, étudiant en géographie

    Avant-propos : N’étant toujours pas titulaire du permis de conduire,...

    Neuf infos à connaître sur l’Atomium. Le plus belge des monuments

    Connaissez-vous l'Atomium ? Sûrement. En connaissez-vous les secrets et...

    Black Friday : quatre produits stars, des prix et des surprises

    10 Jours avant le Black Friday du 29 novembre, de...

    La diaspora juive algé­rienne, une histoire oubliée

    Bernard Zenou, né en 1940 à Bou-​Saada, raconte l’Algérie française et l’exil. Son témoi­gnage est révé­la­teur du vécu par­ti­cu­lier de la com­mu­nauté juive d’Algérie. Le décret Crémieux a permis la natu­ra­li­sa­tion sys­té­ma­tique des “Israélites indigènes” dès 1870, contrai­re­ment à leurs congé­nères musulmans dont la citoyen­neté était condi­tion­née au renon­ce­ment de la juri­dic­tion islamique.

    Avant de quitter l’Algérie la veille de la pro­cla­ma­tion de l’indépendance, Bernard Zenou a grandi dans un pays qu’il vante riche de sa diversité. À Bou Saada, les com­mu­nau­tés juive, arabe, mozabite et française coha­bi­taient. Il confie qu’il était “très bon élève” à l’école Chalon et que malgré le har­cè­le­ment vécu au début de l’école primaire, les tensions com­mu­nau­taires entre les élèves s’amenuisaient avec les années. 

    La com­mu­nauté juive était très bien intégrée au reste de la popu­la­tion. “Nous étions présents dans toutes les strates sociales. Au sud, notre com­mu­nauté était présente dans l’administration notamment.” Une histoire oubliée suite au départ de près d’un million de Français d’Algérie – Juifs compris – vers la métropole à la fin de la guerre. En créant un mythe national algérien centré sur l’identité arabo-​musulmane, la com­mu­nauté juive se retrouve aliénée. “Je suis ara­bo­phone et ça surprend encore”. Il sem­ble­rait que dans l’i­ma­gi­naire collectif post-​indépendance, une personne de confes­sion juive ne peut être ara­bo­phone et algé­rienne de culture à la fois.  

    “On ne savait pas ce que voulait dire Pieds Noirs, ils étaient Français” 

    Bernard Zenou estime que la vision actuelle de l’Algérie française en déforme quelques aspects. “Le vivre-​ensemble a bel et bien existé. J’ai vu les anta­go­nismes que l’on connaît aujourd’hui émerger avec la guerre”. Selon lui, ceux qui ont côtoyé la com­mu­nauté française depuis l’enfance ne les consi­dé­raient pas comme des étrangers ou des Pieds Noirs. « C’était une com­mu­nauté certes dif­fé­rente, mais pas étrangère pour autant. » 

    “Je me souviens de la guerre d’Algérie comme d’une période ou tous étaient anxieux, tout le temps”. De l’autre côté de la Méditerranée, des étudiants mani­fes­taient déjà en faveur de l’indépendance de l’Algérie. “Beaucoup espé­raient une Algérie indé­pen­dante avec toutes ses com­mu­nau­tés. Je ne désire pas visiter l’Algérie aujourd’­hui car je ne me reconnais plus en elle”. 

    Quatre idées de sorties à Lille

    Un EP : ABOVE THE DREAM de Infinit’ Après un...

    TikTok : deux tendances qui interpellent

    Drôles, absurdes mais risquées ? Ces tendances populaires sur...

    Lille : la mani­fes­ta­tion du 10 septembre sous tension

    La mobilisation « Bloquons tout » a viré à...

    Contrepoint n°37

    Lille : la mani­fes­ta­tion du 10 septembre sous tension

    La mobilisation « Bloquons tout » a viré à l’affrontement dans le centre-ville de Lille. Entre slogans, gaz lacrymogènes et vitrines brisées, la journée...

    Mobilisation du 10 septembre : le Nord fait entendre sa voix

    Ce mercredi 10 septembre, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues du Nord à l’appel de syndicats et de collectifs citoyens. Entre...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu naval dans la Mer Noire. La question de l'arrêt des frappes...