Plus

    Derniers articles

    À Lille, des asso­cia­tions se mobi­lisent pour les sans-papiers

    Ce mercredi 8 février, plusieurs associations manifestaient devant la...

    Près de 1000 mineurs dis­pa­raissent chaque année en France !

    Près de 1 000 disparitions de mineurs sont jugées...

    Deux mani­fes­tants s’expriment

    Enseignant en maths et en physique-chimie dans des lycées...

    La ferme urbaine Concorde : une oasis de verdure dans le paysage du Faubourg de Béthune

    Un discret écrin de verdure est venu se nicher au cœur du Faubourg de Béthune, un quartier de Lille Sud investi dans le renou­vel­le­ment du paysage urbain. La ferme urbaine Concorde est une exploi­ta­tion de maraî­chage bio spé­cia­li­sée en légumes de saison. Implantée au seuil du boulevard péri­phé­rique, elle développe depuis deux ans une ini­tia­tive humaine et solidaire au double objectif : vendre la pro­duc­tion en circuit court et générer de l’emploi pour les habitants du quartier.

    La concré­ti­sa­tion d’un projet nouveau d’agriculture urbaine, inauguré au printemps 2023, en faveur d’un quartier plus durable « à santé positive », précise Servane Pariset, res­pon­sable des activités de la ferme et employée de Lille Sud Insertion depuis le 5 août dernier. Elle explique : « Notre moti­va­tion réside dans le fait de recon­nec­ter les habitants du quartier à une ali­men­ta­tion saine, en ville ». Une ini­tia­tive encore peu connue des résidents qui répond pourtant à la demande de la mairie de Lille, qu’est celle de sortir de terre un chantier d’insertion pro­fes­sion­nelle sur les parcelles de culture de l’exploitation.

    Un système de maraî­chage diver­si­fié et non-​motorisé à échelle humaine

    Mise à part la rhubarbe, la ferme propose en vente directe des légumes frais de saison, bio et locaux ainsi que des paniers ali­men­taires tous les mercredis après-​midi, de 13h00 à 16h30. « Nous sommes entrés dans notre deuxième cycle de pro­duc­tion depuis janvier 2024. Nous cultivons encore les derniers légumes d’été, comme les tomates ou les auber­gines. Les courges quant à elles arrivent à maturité pour cet hiver ».

    Servane Pariset est res­pon­sable des activités de la ferme Concorde depuis le 5 août 2024. © S. LAVALLADE

    Les prix fixés par l’exploitation se veulent abor­dables, géné­ra­le­ment placés sous la barre de ceux étiquetés en grandes surfaces (3€50 le kilo de tomates, pour l’exploitation), à des­ti­na­tion des résidents du quartier et de la ville aux revenus modestes. Les paniers de saison sont fournis par l’association Vrac, qui a imaginé des tarifs soli­daires à moitié prix afin de « donner accès à une ali­men­ta­tion saine, y compris pour les petits porte-​monnaies ».

    À l’écoute des besoins des résidents

    Outre son activité prin­ci­pale de maraî­chage, l’exploitation Concorde œuvre pour la création d’emplois et la valo­ri­sa­tion d’un quartier en trans­for­ma­tion. Tous les jeudis, en par­te­na­riat avec des écoles et asso­cia­tions, les maraî­chers effec­tuent une visite de la ferme « pour sen­si­bi­li­ser les enfants et les adultes à une meilleure com­pré­hen­sion du monde du vivant dans un envi­ron­ne­ment urbain », déclare Servane Pariset.

    Prometteur, le projet d’agriculture urbaine à la porte des résidents envisage de doubler sa surface culti­vable de 4 500 m² pour atteindre un hectare de pro­duc­tion, d’ici la fin de l’année 2025-​début 2026.

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver leur place sur un marché du travail saturé. Derrière les beaux discours des écoles, la...

    2025, l’ar­chi­tec­ture bruxel­loise à l’honneur

    À Bruxelles, du Palais des Beaux-Arts à l'Hôtel Solvay, Victor Horta s'est imposé comme l'architecte phare de l'art nouveau. De l'art nouveau est né...

    Avant, après : la Bruxellisation en photos

    Livrée à des promoteurs rêvant de grandeur et de modernité, la ville de Bruxelles a, à partir de la seconde moitié du XXe siècle,...