Plus

    Derniers articles

    Fawzia Koofi : le combat pour la démo­cra­tie afghane

    Fawzia Koofi, féministe militante et première femme élue au...

    Dry january : une nouvelle année sous le signe de la sobriété

    Nous y voilà : 2024 est derrière nous, et...

    Lou, l’héroïne de bande dessinée, de retour dans les librairies

    La célèbre et pétillante héroïne blonde a fait son...

    La Matelote, de la passion et du bon poisson dans l’assiette

    Depuis 1979, le chef Tony Lestienne, travaille les poissons pêchés dans les eaux proches de Boulogne-​sur-​Mer. Rencontre avec le capitaine de la Matelote qui trans­forme et sublime ces produits de la mer.

    « Avec un bon produit, on a forcément un bon résultat. » Coquilles Saint-​Jacques, homards, sardines, maque­reaux, merlans, harengs, rougets, turbots, Tony Lestienne, chef de la Matelote, connait par cœur les produits stars de Boulogne-​sur-​Mer. Logique, le cuisinier âgé de 66 ans et ori­gi­naire de Boulogne, a ouvert la Matelote en 1979 à seulement 23 ans. Déjà à cette époque, il dénotait et voulait changer les choses : « les jeunes qui débarquent ça dérange toujours, mais on a quand même envie de savoir ce qu’ils font », sourit-​il. 

    Une histoire de Boulonnais

    Comme beaucoup de Boulonnais, les poissons et les fruits de mer font partie de son ali­men­ta­tion quo­ti­dienne depuis l’enfance. « Si à Boulogne on n’est pas capables d’avoir un superbe poisson, il y a un problème ». Il s’efforce tous les jours de bousculer les habitudes de ses clients. « Les gens sont parfois hésitants à manger du poisson à cause des arêtes. Avec la moder­ni­sa­tion et l’industrialisation, beaucoup de res­tau­rants n’achètent en majorité que des filets. Ma géné­ra­tion préfère continuer à acheter des poissons entiers », partage-​t-​il.

    Une histoire de famille

    Sa spé­cia­lité ? Cuire ses poissons sur l’arête. « J’aime les choses qui ont du goût, du caractère », assène-​t-​il. Aux fourneaux, les mains dans les coquilles Saint-​Jacques, Tony Lestienne sait trans­mettre sa passion. On le ressent par­ti­cu­liè­re­ment lorsqu’il nous prépare un plat. Dans une papillote d’aluminium, il dépose des petits légumes, du vin blanc, du beurre et la coquille. « J’envoie 8 minutes au four », insiste le chef en enfour­nant son plat. 

    Une histoire de goût

    Son goût pour les bonnes choses remonte à la géné­ra­tion de son arrière-​arrière grand-​mère, vendeuse de pain d’épices dans les marchés. Connue sous le nom de « femme à barbe », son portrait trône dans la salle de son res­tau­rant étoilé pendant 38 ans. Stellio, le fils de Tony Lestienne fait désormais équipe avec son père mais il ne le rem­pla­cera pas tout de suite. « Le temps passe vite, mais j’ai encore des projets pour 40 ans », assure Tony Lestienne.

    Lecornu : Un Premier ministre dans une France exacerbée

    Ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre a fermé...

    Sébastien Lecornu : à peine nommé, déjà sous la pression de la rue

    Près de trois semaines après sa nomination, Sébastien Lecornu...

    Contrepoint n°38

    Quatre idées de sorties à Lille

    Un EP : ABOVE THE DREAM de Infinit’ Après un album remarqué en début d’année, Infinit’ a fait son retour sur la scène rap le...

    TikTok : deux tendances qui interpellent

    Drôles, absurdes mais risquées ? Ces tendances populaires sur TikTok peuvent influencer les comportements amoureux et sociaux des plus jeunes. Ces codes s'installent dans...

    La Braderie de Lille, un nouveau pilier de la lutte contre la précarité étudiante

    Certains ne viennent pas seulement dans le Nord pour y faire de bonnes affaires. Pour de nombreux jeunes, la Braderie de Lille est devenue...