Plus

    Derniers articles

    Euthanasie, suicide assisté : en France, où en sommes-nous ?

    Chez certains de nos voisins européens, un droit à...

    Combien gagne un tatoueur lors d’une convention ?

    Pendant la Lille Tattoo Convention, nous sommes allés à...

    Sarah Van Melick : un pont entre le Maroc et le bassin minier

    L’art pour questionner le brassage multiculturel, tel est le...

    La Matelote, de la passion et du bon poisson dans l’assiette

    Depuis 1979, le chef Tony Lestienne, travaille les poissons pêchés dans les eaux proches de Boulogne-​sur-​Mer. Rencontre avec le capitaine de la Matelote qui trans­forme et sublime ces produits de la mer.

    « Avec un bon produit, on a forcément un bon résultat. » Coquilles Saint-​Jacques, homards, sardines, maque­reaux, merlans, harengs, rougets, turbots, Tony Lestienne, chef de la Matelote, connait par cœur les produits stars de Boulogne-​sur-​Mer. Logique, le cuisinier âgé de 66 ans et ori­gi­naire de Boulogne, a ouvert la Matelote en 1979 à seulement 23 ans. Déjà à cette époque, il dénotait et voulait changer les choses : « les jeunes qui débarquent ça dérange toujours, mais on a quand même envie de savoir ce qu’ils font », sourit-​il. 

    Une histoire de Boulonnais

    Comme beaucoup de Boulonnais, les poissons et les fruits de mer font partie de son ali­men­ta­tion quo­ti­dienne depuis l’enfance. « Si à Boulogne on n’est pas capables d’avoir un superbe poisson, il y a un problème ». Il s’efforce tous les jours de bousculer les habitudes de ses clients. « Les gens sont parfois hésitants à manger du poisson à cause des arêtes. Avec la moder­ni­sa­tion et l’industrialisation, beaucoup de res­tau­rants n’achètent en majorité que des filets. Ma géné­ra­tion préfère continuer à acheter des poissons entiers », partage-​t-​il.

    Une histoire de famille

    Sa spé­cia­lité ? Cuire ses poissons sur l’arête. « J’aime les choses qui ont du goût, du caractère », assène-​t-​il. Aux fourneaux, les mains dans les coquilles Saint-​Jacques, Tony Lestienne sait trans­mettre sa passion. On le ressent par­ti­cu­liè­re­ment lorsqu’il nous prépare un plat. Dans une papillote d’aluminium, il dépose des petits légumes, du vin blanc, du beurre et la coquille. « J’envoie 8 minutes au four », insiste le chef en enfour­nant son plat. 

    Une histoire de goût

    Son goût pour les bonnes choses remonte à la géné­ra­tion de son arrière-​arrière grand-​mère, vendeuse de pain d’épices dans les marchés. Connue sous le nom de « femme à barbe », son portrait trône dans la salle de son res­tau­rant étoilé pendant 38 ans. Stellio, le fils de Tony Lestienne fait désormais équipe avec son père mais il ne le rem­pla­cera pas tout de suite. « Le temps passe vite, mais j’ai encore des projets pour 40 ans », assure Tony Lestienne.

    Noël a‑t-​il perdu de son charme ?

    Chaque année, la même question revient : où est...

    Cette expo­si­tion à gros succès arrive à Lille !

    Amateurs d’art, préparez-vous à en prendre pleins les yeux...

    Une bouquinerie-​friperie à Lille : pour offrir une seconde chance aux personnes en réinsertion

    Dans le quartier Cormontaigne à Lille, une nouvelle boutique...

    Contrepoint n°32

    Vivez la magie de Noël à Lille ! 

    Qui dit Noël dit souvent marché de Noël. Les villes commencent à se parer de guirlandes, de sapins immenses et de couleurs qui émerveillent...

    Quatre idées de sorties à Lille

    Un album : la réédition de l’album Cœur parapluie de Hoshi C’est avec le poignant “Est-ce que tu vas me quitter encore longtemps ?” que...

    « On parle avec les cartes » : immersion dans un tournoi Pokémon à Lille

    Le samedi 19 octobre dernier, nous avons plongé dans l’univers Pokémon lors des championnats régionaux au Lille Grand Palais, où nous avons suivi Joséphine,...