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    La pénurie de main-​d’œuvre se ressent jusque dans les trains

    À cause du manque de personnel, le pro­lon­ge­ment de l’offre « Ma carte TER » qui a été mise en place par la SNCF pour la Toussaint se poursuit même après la rentrée des vacances.

    Plus de 136 trains ont été supprimés, mais la sup­pres­sion va continuer, cela s’annonce très compliqué pour les voyageurs des Haut de France dès cette semaine. La carte TER Hauts-​de-​France était en vente au prix de 7,50 au lieu de 15 euros à l’occasion du TER Days du 07 au 20 novembre, mais l’offre va être prolongée. La SNCF a indiqué que ces sup­pres­sions sont dues à un manque de res­sources en personnel. Il manque actuel­le­ment plus de 1200 conduc­teurs de trains en France dont 65 dans les Hauts-​de-​France. La SNCF explique dans un com­mu­ni­qué : « Dans un contexte de tensions sur les effectifs, avec l’absence de 65 conduc­teurs de trains, l’allégement vise à assurer une meilleure fiabilité de l’offre de transport »

    Le secteur du transport n’est pas les seuls métiers qui sont en tension : agents d’en­tre­tien, aides à domicile, infirmier, le secteur agri­cul­ture ou encore le secteur de la res­tau­ra­tion sont tous des métiers qui ne trouvent pas preneur. Selon le service de sta­tis­tiques du ministère du travail, il compte environ 363 000 emplois vacants au deuxième trimestre 2022.

    Les employés à bout et des solutions pour attirer des candidats se pour­suivent à la SNCF.

    Ces métiers dits pénibles font tout pour recruter et attirer des candidats sans succès jusque-​là. Les employeurs ont même augmenté les salaires. Manon, patronne d’un res­tau­rant mexicain à Lille, explique : « J’ai mis plus de 30 annonces rien qu’en 2 mois mais je trouve toujours personne et les candidats qui répondent à l’appel n’ont souvent pas les com­pé­tences ou demandent des salaires très élevés 2000 net pour un 35 h avec leurs week-​end, c’est ironique !» Mais cet argument fait mouche chez les candidats ou anciennes salariées de la res­tau­ra­tion. Beaucoup estiment que les horaires sont com­pli­qués, les salaires sont peu attrac­tifs et les métiers de res­tau­ra­tion sont très stres­sants. Pareil pour le secteur de la santé ou agent d’entretien.

    Pour les conduc­teurs de train, la pénurie de main-​d’œuvre s’ex­pli­que­rait par le manque d’attractivité pour ces postes peu rémunérés, accom­pa­gnés de nom­breuses contraintes, telles que les horaires décalés et les pannes de matériel. Les démis­sions de cheminots et les abandons en cours de formation seraient, en outre, en aug­men­ta­tion signi­fi­ca­tive. Selon la SNCF, la sup­pres­sion des trains ne serait que tem­po­raire, mais dès 2023 le trafic en Hauts de France devrait revenir à la normalité. Ils ont aussi précisé qu’un coup d’accélérateur a été donné à son programme de recru­te­ment « sans précédent avec 440 nouveaux col­la­bo­ra­teurs chez le TER Hauts-​de-​France pour 2022. »

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