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    La santé masculine, un tabou à dépister

    La santé masculine, qu’elle soit mentale ou physique, est tabou. Pourtant, un homme sur cinq est touché par le cancer au cours de sa vie, dont celui de la prostate qui est le plus répandu. À l’occasion de Movember, le docteur Mehdi Schemsy Feddal, chi­rur­gien urologue à Lille, a répondu à nos questions.

    Le cancer de la prostate est le plus répandu chez les hommes. Quels sont les signes et quand faut-​il se faire dépister ?

    Pour le cancer de la prostate, il n’y a mal­heu­reu­se­ment aucun symptôme visible. La grosseur de l’organe n’est en aucun cas liée à la maladie, contrai­re­ment à ce que peuvent penser beaucoup d’hommes. Il est important de se faire dépister entre 50 ans et 75 ans. Il s’agit d’un cancer qui évolue extrê­me­ment lentement, on estime donc qu’après 75 ans, le malade à de fortes chances de mourir dû à d’autres facteurs.Avant 50 ans, les risques sont très faibles, sauf pour les patients ayant un membre de la famille touché. Dans ce cas, nous pres­cri­vons de se faire dépister à partir de 45 ans. Même chose pour les habitants des dom-​tom, exposés à la chlor­dé­cone, un pesticide utilisé sur les bananiers, et qui se déverse dans l’eau consommée par la popu­la­tion et accroît le risque de cancer. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de guérir cette maladie faci­le­ment, c’est pourquoi il est important de se faire dépister tôt pour la traiter à un stade peu avancé.

    Qu’en est-​il du cancer des testicules ?

    Le diag­nos­tic se fait le plus souvent en palpant les tes­ti­cules, pour vérifier s’il n’y a pas de grosseur anormale. C’est comme pour le cancer du seins chez une femme. Contrairement à la prostate, on observe chez des jeunes patients, entre 20 ans et 30 ans, puis entre 50 ans et 60 ans, une hausse du cancer des tes­ti­cules. La cryp­tor­chi­die, qui est un défaut de migration des tes­ti­cules lors de la vie fœtale, s’en trouve aussi être un facteur aggravant.

    En cas d’ablation de la prostate ou des tes­ti­cules, peut-​on vivre sans ces organes et quels sont les impacts sur le quotidien ?

    En cas de pros­ta­tec­to­mie, l’ablation de la prostate ou d’orchidectomie, l’ablation des tes­ti­cules, rien n’empêche de vivre sa vie nor­ma­le­ment. Les deux altèrent cependant la pro­duc­tion de sper­ma­to­zoïdes, la qualité des érections et donc la fertilité. Il n’y a cependant pas d’impact sur l’orgasme masculin.

    Faites-​vous vous-​même de la pré­ven­tion pour ces maladies ?

    Il n’y a mal­heu­reu­se­ment pas ou très peu d’éducation sexuelle à l’école sur ces sujets. C’est pourquoi nous avons développé des ateliers de pré­ven­tion et de dépistage direc­te­ment dans notre clinique d’urologie. Nous utilisons, lors de ces ateliers, un ballon géant en forme de prostate dans lequel les visiteurs curieux peuvent s’aventurer et observer l’anatomie de cet organe particulier.

    © D.R.

    Movember, c’est quoi ?
    Movember, aussi appelé novembre bleu, est un événement caritatif inter­na­tio­nal, créé et organisé par la Movember Foundation Charity. Dans la mesure où les hommes prêtent moins attention à leur santé que les femmes, laisser pousser leur moustache est un symbole d’engagement envers la santé masculine. Il s’agit là d’un moyen de susciter la curiosité afin de sen­si­bi­li­ser l’opinion publique à propos des problèmes de santé masculins, mais aussi de récolter des dons pour la recherche. À cette occasion, depuis plusieurs années les boutiques de barbier Lillois pra­tiquent parfois des tarifs pré­fé­ren­tiels pour inciter les hommes à entre­te­nir leur moustache. Le salon 52, rue Saint-​André, propose par exemple, un forfait à 12€. Le barber 2nd Street, affirme recevoir une dizaine de clients venant raser leur barbe et laisser leur moustache, en soutien à Movember.

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