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    La semaine de 4 jours : une fausse bonne idée ?

    C’est une rengaine qui revient jusqu’à nous régu­liè­re­ment. Une question qui oppose autant les poli­tiques que les patrons et leurs employés. Que se passerait-​il si l’on réduisait le nombre de jours tra­vaillés par semaine ?

    Évacuons tout de suite ce qui pourrait être une source d’incompréhension, la semaine de 4 jours n’est pas synonyme de tra­vailler moins puisque le temps de travail resterait à 35h mais d’organiser dif­fé­rem­ment ce temps en effec­tuant des journées plus longues. Fini le 9h/​17h place donc au 8h/​18h. Deux heures de plus, ça ne parait pas grand-​chose au premier abord mais cela per­met­trait donc de profiter d’un jour de congés sup­plé­men­taire par semaine.

    Difficile à mettre en place

    Malgré une pro­po­si­tion allé­chante sur le papier, la semaine de 4 jours paraît difficile à mettre en place dans certains secteurs. Les entre­prises devraient effectuer des embauches sup­plé­men­taires afin de rester ouvertes car il est impos­sible pour elles d’être viable éco­no­mi­que­ment en fermant leurs portes 3 jours par semaine. Les syndicats patronaux sont contre cette idée car, selon eux, elle créerait une précarité accrue pour les entre­pre­neurs. Comme le rappelle Thomas qui a lancé sa start-​up récémment : « Quand on lance un projet, il est d’autant plus compliqué de le faire pro­gres­ser si on ne travaille que 4 jours par semaine.» Même son de cloche pour Marine, jeune infir­mière libérale : « Si je vais chez mes patients que 4 fois dans la semaine, ils vont etre moins bien soignés. c’est inen­vi­sa­geable pour moi ».

    Un réel impact écologique

    C’est un des arguments majeurs en faveur de cette mesure. Réduire le nombre de jours ouvrés réduirait assez mas­si­ve­ment les émissions de CO2. En effet, si un pays comme le Royaume-​Uni passait à la semaine de 4 jours, il réduirait ses émissions de CO2 d’environ 127 tonnes par an. Ce qui est supérieur à l’empreinte carbone de la Suisse. L’impact éco­lo­gique de cette mesure est non négli­geable car au-​delà de ce qu’émettent les entre­prises, cette mesure réduirait mas­si­ve­ment les bouchons dans certaines villes. La semaine de 4 jours n’est peut être pas une fausse bonne idée mais elle paraît difficile à mettre en place car elle bou­le­ver­se­rait notre rapport au travail et notre orga­ni­sa­tion. Les entre­prises ne semblent pas prêtes à restruc­tu­rer leur mode de fonc­tion­ne­ment déjà bien chamboulé par le covid avec la géné­ra­li­sa­tion du télé­tra­vail dans certains secteurs.

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