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    L’art au quartier européen : portrait de trois sculp­tures emblématiques

    En plus du siège de l’Union euro­péenne et ses ins­ti­tu­tions, le quartier européen de Bruxelles est un musée à ciel ouvert. Il accueille quatorze œuvres d’art emblé­ma­tiques. Nous avons sélec­tionné trois sculp­tures bruxel­loises immor­ta­li­sées dans l’espace public, véri­tables témoi­gnages et miroirs des facettes de l’histoire euro­péenne qui mettent à l’honneur des artistes belges et néerlandais.

    Le Fil des Arianes (1991)

    Elles incarnent les vigies intem­po­relles de l’Union euro­péenne depuis bientôt 35 ans. Postées de part et d’autre de la pas­se­relle qui joint les salles de réunion de la Commission du Parlement européen, rue Belliard, les jumelles de bronze bran­dissent avec grâce les extré­mi­tés d’un fil doré. « Elles sym­bo­lisent Ariane, la petite-​fille d’Europe, qui dévide le fil destiné au héros Thésée, pri­son­nier du laby­rinthe crétois dans la mytho­lo­gie grecque », expli­quait Jean-​Paul Laenen (1931−2012), l’artiste belge à l’origine de la concep­tion de l’œuvre.

    Les deux Arianes (1991) du sculpteur Jean-​Paul Laenen, sur­plom­bant la pas­se­relle de la Commission du Parlement européen, rue Belliard. © S. LAVALLADE

    Le dédale de couloirs du laby­rinthe ten­ta­cu­laire illustre la com­plexité du monde moderne à laquelle sont per­pé­tuel­le­ment confron­tées les ins­ti­tu­tions de l’Union euro­péenne. Le fil qui virevolte autour des sculp­tures maté­ria­lise quant à lui un fil conduc­teur à portée méta­pho­rique. Ainsi, le père des Arianes a mis en scène une œuvre comme symbole d’une Union euro­péenne qui se cherche, tout en restant à l’affût des menaces qui rôdent pour maintenir la santé du système démo­cra­tique du continent.

    Les Égéries, elles rêvent, dansent et chantent (1996−1998)

    Un des quatre duos espiègles « des Égéries » (1996−1998) de René Julien, placé à l’entrée du bâtiment Charlemagne. © S. LAVALLADE

    Un comité charmant et insou­ciant égaye la façade imposante du bâtiment Charlemagne, un des immeubles phares des organes de la Commission euro­péenne. Le sculpteur belge René Julien (1937−2016) a réparti, sur une dizaine de mètres, rue de la Loi, quatre binômes de statues aux postures variées qui expriment sa passion pour l’anatomie. Les huit fillettes de bronze à l’âme innocente tiennent du bout de leurs doigts effilés de longues baguettes, décorées des étoiles valsant sur le drapeau de l’UE. Elles dégagent légèreté, fraîcheur et jeunesse, des atouts impor­tants dans la construc­tion euro­péenne. La présence « des Égéries » dans le paysage des ins­ti­tu­tions euro­péennes participe également à l’embellissement de la ville et à la promotion de l’art urbain.

    Stepping Forward (2007)

    Une statue immobile, pourtant prête à faire un pas. Immobilisé sur un socle face au bâtiment Juste Lipse où siègent les services de tra­duc­tion du Conseil des Ministres de l’Union euro­péenne, le per­son­nage inébran­lable de six mètres de haut salue Les Égéries de la rive opposée. L’artiste Hanneke Beaumont, d’origine néer­lan­daise, a façonné cette sculpture de bronze d’un homme, les bras écartés, le pied droit en sus­pen­sion dans le vide, comme en ape­san­teur, à la manière d’un équi­li­briste sur une corde instable.

    Le géant de bronze « Stepping Forward » (2007) d’Hanneke Beaumont, face au Conseil des Ministres de l’Union euro­péenne. © S. LAVALLADE

    Orienté vers le Berlaymont, il marche en direction du siège central de la Commission euro­péenne. Sa créatrice propose une inter­pré­ta­tion per­ti­nente, celle de la nécessité de la recherche d’un équilibre, l’Europe étant une ins­ti­tu­tion jeune, en per­pé­tuelle quête de stabilité. Les ques­tion­ne­ments éternels de l’homme trouvent un écho dans l’art d’Hanneke Beaumont, qui fournit un moyen de consi­dé­rer, à distance, par l’observation minu­tieuse de ses repré­sen­ta­tions artis­tiques, des questions spé­ci­fi­que­ment contemporaines.

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