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    Le boycott du mondial de foot, premier carton rouge ?

    Le 30 octobre dernier, Martine Aubry décide de ne pas retrans­mettre les matchs de la Coupe du monde de football sur grand écran. Elle estime que le mondial au Qatar est un « non-​sens au regard des droits humains, de l’environnement et du sport ». Une décision légitime et comprise pour la plupart des Lillois, mais qui paraît tout de même insuf­fi­sante pour avoir le moindre impact.

    Le ballon rond est certes privé de grand écran, mais les fans zones ne sont pas l’unique endroit où les Bleus peuvent être encou­ra­gés. Les cafés, les res­tau­rants ou encore les bars n’ont pas reçu l’interdiction de retrans­mettre les ren­contres. Même s’ils ne partagent pas néces­sai­re­ment les valeurs que repré­sente la com­pé­ti­tion, les bénéfices générés lors des matchs sont trop impor­tants pour se permettre de ne pas les diffuser. « Je comprends entiè­re­ment la décision de la maire, dû aux condi­tions dans les­quelles la com­pé­ti­tion a été réalisée. Que ce soient les condi­tions de travail des ouvriers pour construire les infra­struc­tures ou les problèmes liés au climat. Mais en tant que serveur, je ne peux pas garantir que nous la boy­cot­te­rons tota­le­ment, car les matchs de Coupe du monde sont synonymes de grosses recettes », précise Gatien, serveur dans un bar.

    Un choix compris, mais jugé maigre par la majorité

    La déli­bé­ra­tion du conseil municipal a évi­dem­ment frustré d’innombrables sup­por­ters de l’équipe de France. Toutefois, malgré la déception, nombreux la com­prennent et certains pour­raient même la rejoindre comme Paul, un étudiant en ingé­nie­rie : « J’aime beaucoup l’idée de la mairie de Lille. Je suis un grand fan du foot et du LOSC, mais je ne suis même pas sûr de la regarder cette année. Que la Coupe du monde se passe dans un pays tel que le Qatar me déplait énor­mé­ment ». Cela dit, de nom­breuses personnes pensent aussi que ce verdict semble insuf­fi­sant et sournois. « Je rejoins l’avis de Mme Aubry. Malheureusement, les décisions entre les villes et le gou­ver­ne­ment sont inco­hé­rentes. Le décalage du journal de TF1 à 19h20 afin de diffuser les matchs en clair montre bien toute l’hypocrisie derrière ce boycott », indique Florie, étudiante en droit. Une chose est sûre, le spectacle se passera sur et en dehors du terrain pour ce mondial fortement controversé.

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