Plus

    Derniers articles

    « Je me suis seulement fait rem­bour­ser mes frais de déplacement »

    A la barre du tribunal de Lille, une affaire...

    Des motos à l’arrêt faute de carburant

    En raison de la pénurie de carburant, la préfecture...

    Le CHU de Lille met en place un protocole pour traiter les intoxi­ca­tions au protoxyde d’azote

    Devant le nombre gran­dis­sant de patients qui souffrent d’intoxication au protoxyde d’azote, le CHU de Lille, sous l’élan du Dr Guillaume Grzych, a mis en place un protocole expé­ri­men­tal pour traiter cette nouvelle pro­blé­ma­tique de santé publique et lui donner une dimension nationale.

    Le protoxyde d’azote ou « gaz hilarant » a du succès parmi les plus jeunes. Destiné ori­gi­nel­le­ment à la cuisine ou au ménage, le produit provoque un état d’euphorie tem­po­raire. Présent sous forme de petites capsules en grande surface, ces dernières jonchent aujourd’hui les trottoirs de certains quartiers.

    Des effets qui peuvent être graves

    Le CHU de Lille a mis en place un protocole expé­ri­men­tal pour traiter les patients atteints de symptômes en lien avec leur consom­ma­tion de protoxyde d’azote, qui peut être dan­ge­reuse : « Les risques sont neu­ro­lo­giques, psy­chia­triques et car­dio­vas­cu­laires, on peut perdre l’usage des membres ou encore faire un AVC », précise Guillaume Grzych, maître de confé­rence et praticien hos­pi­ta­lier à l’origine de cette initiative.

    En per­met­tant une stan­dar­di­sa­tion de la prise en charge des patients liés à cette patho­lo­gie, le CHU permet un meilleur trai­te­ment du problème. Les bons résultats per­mettent au Dr Grzych d’espérer une diffusion de son travail à l’échelle nationale : « Les travaux com­mencent en juin : on va aller chercher des experts pour écrire offi­ciel­le­ment ce protocole dans un document qui pourra servir à nos instances gou­ver­ne­men­tales ».

    Une consom­ma­tion difficile à combattre

    Il n’existe à ce jour pas de campagne de pré­ven­tion contre la consom­ma­tion de protoxyde d’azote à l’échelle nationale. Une situation qui désole les médecins, alors qu’il est déjà difficile d’appréhender un phénomène qui touche une popu­la­tion hété­ro­gène. « Nos suivis de patients montrent que les jeunes hommes ne sont pas les seuls touchés. Il y a également beaucoup de femmes qui consomment, avec des personnes qui peuvent aussi avoir entre 30 et 40 ans », explique Guillaume Grzych.

    Wazemmes, le marché qui fait battre le cœur de Lille 

    Un marché gigantesque, des étals colorés, des odeurs de...

    Le Lillois et sa relation d’amour-​haine avec la météo

    A Lille, la météo n'est pas un simple sujet...

    La métropole lilloise n’a rien à envier à la Ville Rose

    En ce mois d’octobre, Lille se pare de rose...

    Contrepoint n°38

    Lunettes anti-​lumière bleue : effi­ca­cité prouvée ou simple argument marketing ?

    À l’ère où nos yeux sont constamment rivés vers des écrans, la lumière bleue est désormais omniprésente dans notre quotidien. Face à cette surexposition,...

    Sécurité indus­trielle à Rouen : méfiance et res­sen­ti­ment se cristallisent

    À tort ou à raison, la défiance s'installe dans la population vis-à-vis de la préfecture en Seine-Maritime. Cela est dû en grande partie à...

    Le soleil fait son come-​back : grande joie chez les Lillois

    Cela fait quelques jours maintenant, que le soleil est de retour dans la capitale des Flandres. Comme pour nous rappeler que nous sommes entrés...