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    « Le cinéma ne se passe qu’au cinéma » : Le succès des grands clas­siques dans les salles lilloises

    Après un début d’année réussi et les restes d’un été 2023, les souvenirs amers de la période Covid semblent lointains pour les cinémas lillois. Face à la montée des pla­te­formes de streaming, les gérants des salles obscures ne se défilent pas et misent tout sur une tendance : les vieux clas­siques du 7e art.

    « On a passé un très bon été ! », se satisfait avec enthou­siasme, Quentin Boitel, opérateur à l’UGC de Lille. Le cinéma de la rue de Béthune n’a pas tremblé durant cette saison estivale rythmée par les élections légis­la­tives et les JO. « Au contraire, en plus de nos spec­ta­teurs réguliers, beaucoup de visiteurs étrangers, notamment des Britanniques, se sont rendu en salle pendant cette période », note le jeune homme.

    Le cinéma est une communion

    Ce bilan positif, le jeune opérateur le justifie par une réelle pro­po­si­tion édi­to­riale du cinéma, en plus des sorties habi­tuelles. « Cet été, on a quand même eu Le comte de Montecristo, Un p’tit truc en plus, Vice-​Versa 2 et Deadpool. Mais là où on fonc­tionne le mieux, c’est sur notre sélection UGC « culte », assure Quentin. « Il s’agit de séances où l’on diffuse d’anciens films culte du cinéma. C’est chaque fois un carton. On a beaucoup de 18 – 35 ans, pas forcément abonnés au cinéma. » Il conclut : « Ça montre une chose. Le cinéma se passe au cinéma. Tous les grands films sortent dans un premier temps dans les salles, puis sur les pla­te­formes de streaming. En plus d’un confort et d’une qualité technique, le cinéma est une communion. Et on la ressent pendant la redif­fu­sion des clas­siques. Au cinéma : on pleure ensemble, on rit ensemble, on vit ensemble. »
    À quelques mètres sur la rue de Béthune, Loïc Arnaud, manager du Majestic fait le même constat. « Nos rétros­pec­tives de grands réa­li­sa­teurs peuvent rapi­de­ment afficher complet. À chaque fois, que ce soient des jeunes comme des anciens, on discute, on raconte ce que l’on a ressenti pendant le film. C’est notre force », raconte le qua­dra­gé­naire, passionné du septième art.

    Des films cultes, ça se voit au cinéma

    Cette impor­tance édi­to­riale des cinémas, les spec­ta­teurs y sont très attentifs. « Personnellement, je viens ici pour deux types de films : les gros budgets, et les grands films de ma jeunesse », affirme Ludovic, 36 ans ans, fumant une dernière cigarette avant de profiter du Seigneur des Anneaux à l’UGC de Villeneuve d’Ascq. Idem pour cette famille. Le père, Ahmed, l’affirme : « Des films cultes, ça se voit au cinéma, pas ailleurs ». Mais pour certains, l’odeur chaude des pop-​corn et la douceur des sièges moelleux jus­ti­fient à eux seuls l’expérience ciné. Dans le hall d’entrée, un couple aux che­ve­lures gri­son­nantes se dirige vers le guichet, le ticket déjà en main. « On apprécie les bons films. On est beaucoup à venir pour cette ambiance si par­ti­cu­lière », sourit Annette, sous son chapeau rouge bordeaux avant de s’atteler aux 170 minutes d’Interstellar de Christopher Nolan.

    « Le cinéma n’a jamais été aussi abordable »

    Le tarif plein pour une place de cinéma peut atteindre 13,50€, l’équivalent d’un plat au res­tau­rant. Pourtant, Quentin Boitel l’affirme : « Aujourd’hui, le cinéma n’a jamais été aussi abordable. C’est facile de s’arrêter au tarif plein. Mais il existe de nom­breuses offres qui faci­litent largement ses sorties cinémas. Partout il existe des abon­ne­ments, des offres 5 places ou spéciales… Par exemple, pour Le Comte de Montecristo, le prix pour les ‑26 ans est à 6€. Remplacer l’un de ses abon­ne­ments à une pla­te­forme de streaming par celui d’un cinéma ne fera pas perdre d’argent, au contraire ».

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