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    Le phénomène Drag Queen enflamme Lille cette semaine 

    Si vous n’avez pas suivi la saison 3 de Drag Race France, célèbre com­pé­ti­tion de Drag Queen, c’est le moment de vous mettre à jour. Les dix can­di­dates débarquent dans la capitale des Flandres pour une semaine festive. 

    Le mouvement Drag Queen trouve ses origines il y a très longtemps, en Grèce Antique. Bien plus tard, au XIXème siècle, à l’époque des bal masqués où certains acteurs s’habillaient avec des vêtements féminins. À cette époque, les femmes n’étaient pas auto­ri­sées à se produire sur scène, ce sont donc des hommes qui incar­naient les per­son­nages féminins. Selon certaines sources de l’époque, Drag, ou « dressed as a girl », signifie lit­té­ra­le­ment « habillé comme une femme ». Au fil du temps, ces per­for­mances ont prit de l’ampleur, rendant les Drag Queen popu­laires dans le monde de la nuit : cabarets, clubs, théâtres… C’est dans les années 1960 qu’elles sont réel­le­ment devenues des icônes du mouvement LGBTQIA+. Car oui, être Drag Queen, c’est pratiquer un art hyper engagé. Si certains y voient du dégui­se­ment, pour les Drag, c’est du militantisme.

    Les Drag Queen, symbole de la lutte contre les violences envers les minorités

    C’est dans une interview pour France Culture que la com­mu­nauté s’est exprimée. Le 5 juillet dernier, elles ont témoigné : « derrière nos paillettes et nos belles tenues, se cache une com­mu­nauté en danger que vous devez aider ». Car la peur des violences persiste. Selon un sondage du ministère de l’Intérieur, les atteintes envers les personnes LGBTQIA+ ont augmenté de 13% en 2023 par rapport à 2022, un chiffre qui pourrait bien grimper en flèche cette année. En effet, l’association SOS Homophobie, dans son compte rendu annuel, alerte les autorités : « c’est du jamais vu en dix ans », explique-​t-​elle. Julia Torlet, pré­si­dente de l’association s’alarme : « on a l’impression que les braises de la LGBTI phobie sont allumées et que le feu est prêt à prendre ».

    Emily Tante de son nom de scène est une Drag Queen présente lors des marches des fiertés. Sur le char elle explique son enga­ge­ment : « j’avais envie d’avoir une visi­bi­lité que je ne pouvais pas avoir avant, pour diffuser de l’amour mais aussi de la colère qu’on peut avoir quand on est une personne queer et qu’on vit de la violence au quotidien ». Les Drag Queen ont un rôle de porte-​parole pour l’ensemble de la com­mu­nauté LGBTQIA+, qu’elles soient hétéro (car oui, c’est possible), homo, trans… 

    Le show Drag Queen en tournée 

    La saison 3 de Drag Race France a connu un énorme succès, si bien que les par­ti­ci­pantes ont décidé de se rendre dans plusieurs villes, dont Lille, pour un show hors du commun. Elles s’expriment à‑travers plusieurs formes d’art : la danse perchées sur des hauts talons, le chant mais aussi la comédie. Être Drag Queen, c’est s’imprégner à 100% de son per­son­nage excen­trique, loufoque, exacerbé. Pour leur arrivée à Lille, elles ont prévu un programme d’enfer. Au total, elles seront onze : la célèbre Nicky Doll, pré­sen­ta­trice de l’émission, accom­pa­gnée de toutes les par­ti­ci­pantes (Le Filip, Ruby On The Nail, Leona Winter, Lula Strega, Listy Phoenix, Perseo, Normal Bell, Edeha Noire, Magnetica, Afrodite Amour).

    Avec des noms de scène plus extra­va­gants les uns que les autres, elles per­for­me­ront au théâtre Sébastopol du 30 septembre au 2 octobre, en solo et en groupe. Le spectacle s’intitule « Contes et Légendes », de quoi faire rêver les petits et les grands, adeptes de l’émission et du phénomène. Pour les adultes, la fête conti­nuera au Slalom, porte de Valenciennes, pour une After Party avec les Drag de l’émission et des Drag Queen connues de Lille : Stargirl, La Harpie, Mad. Pour finir en beauté, c’est samedi 5 octobre qu’aura lieu la grande soirée de clôture, toujours au Slalom qui semble être le QG préféré des artistes. 

    Le phénomène Drag Queen est là pour divertir, faire rêver, rire, danser ou chanter, mais c’est avant tout un métier qui dérange car il bouscule tous les codes. A cette occasion, les artistes prévoient de lancer un message fort à l’encontre « des gens com­plè­te­ment décom­plexés par rapport à leurs LGBT-phobies ».

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