Dans la métropole lilloise, il y aurait 650 personnes vivant dans des bidonvilles et 250 en squat, selon le collectif Solidarité Roms.
« En ce moment même, on sait qu’il y a au moins sept autres terrains qui vont être vidés. La semaine dernière, les huissiers sont venus à Roubaix, ça ne présage rien de bon », craint Dominique Plancke bénébole du collectif Solidarité Roms.
Dans ces camps, la majorité de ceux que nous appelons les Roms, sont des immigrés Roumains. Ils n’ont, par conséquent, pas la nationalité française, mais peuvent tout de même accéder aux mêmes emplois que les autres. La plupart travaille dans le secteur de la propreté, pour les espaces verts, ou dans le bâtiment. La majorité d’entre eux met en place les démarches nécessaires pour avoir accès à un logement. Pétro, qui vient de s’installer dans le camp à la Citadelle, a fait une demande de logement social et ne cesse d’appeler le 115, un numéro permanent pour les hébergements d’urgence. Mais les listes d’attente n’en finissent plus et il faut en moyenne attendre quatre à six ans pour obtenir une réponse.