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    Les trois surprises de James Webb, le télescope spatial prometteur

    À la suite d’une année initiale d’ob­ser­va­tions au cœur des débuts de l’Univers, les images sai­sis­santes trans­mises par le télescope spatial ont déjà remis en question de nom­breuses anti­ci­pa­tions des astro­phy­si­ciens. Et il sem­ble­rait que la nouvelle star de l’astronomie ait révélé plusieurs surprises. Pour David Elbaz, astro­phy­si­cien, « Chacune des surprises amène à un comment : “comment est-​ce possible ?” ». 

    1. Le premier matin du monde

    Pour David Elbaz, astro­phy­si­cien français au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alter­na­tives (CEA), « On s’attend toujours à ce qu’il y ait une part des obser­va­tions qui ne cor­res­pondent pas à ce qu’on savait ou prévoyait, mais là, les surprises sont apparues dès les premières images. ». Et grâce à James Webb, les astro­phy­si­ciens peuvent explorer « l’aube cosmique, le premier matin du monde ». Le premier matin du monde repré­sente en réalité le moment où les étoiles sont nées et où les galaxies se sont formées. Et pour les astro­phy­si­ciens, cela a été un choc. L’aube cosmique est bien plus fertile que tout ce qu’ils avaient imaginé. « C’en est presque à se demander s’il ne faudrait pas inventer un nouveau nom pour désigner ces galaxies » déclare David Elbaz.

    2. Des trous noirs super-massifs

    La deuxième surprise concerne les trous noirs géants qui résident au centre des galaxies. Grâce au télescope James Webb, on commence à voir des trous noirs super-​massifs qui se trouvent à moins de 600 millions d’années après le Big Bang. De nouveau, cette nouvelle choque les astro­phy­si­cien, cham­bou­lant ainsi toutes leurs théories. Ces derniers n’arrivent pas à expliquer comment, en si peu de temps, des monstres aussi gros, de plusieurs millions ou dizaines de millions de masses solaires, ont pu se former. 

    3. Une mor­pho­lo­gie inédite

    Nous avons tous été émer­veillés par de magni­fiques repré­sen­ta­tions de galaxies spirales voisines, carac­té­ri­sées par un disque et des bras enroulés autour d’un noyau. Une carac­té­ris­tique qui est d’ailleurs partagée par notre propre galaxie, la Voie lactée. Là encore, presque tout n’était qu’une illusion. Plusieurs galaxies stériles ont ainsi été repérées. Des galaxies qui n’arrivent plus du tout à former des étoiles. Ce qui change alors radi­ca­le­ment la per­cep­tion de l’espace et des galaxies qu’avaient les astro­phy­si­ciens. 

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