Fermée depuis 1995 pour des raisons de sécurité, la partie néogothique de la crypte de la cathédrale Notre-Dame de la Treille s’apprête à rouvrir. Réponse à cinq questions que l’on se pose autour de cette réouverture cet automne…
Parce qu’elle est fermée depuis 25 ans
Fermée en raisons de mesures de sécurité et d’un manque de moyens pour l’aménagement permettant l’accueil du public dans de bonnes conditions, la crypte rouvre à l’issue d’un projet de 7 ans.
Parce que c’est un lieu d’expo méconnu
Cachée sous terre, la crypte abrite une exposition photos sur l’histoire de la construction de la cathédrale. La partie moderne également rénovée propose une exposition d’art contemporain consacrée à la Passion du Christ avec 120 oeuvres d’artistes reconnus comme Andy Warhol, Fontana ou Combas.
Parce que c’est immersif
Les 1400 m² de la crypte ont été entièrement éclairés grâce à une scénographie lumineuse qui met en valeur les voutes. Pas moins de 210 luminaires et 5 km de câbles ont été nécessaires à la réalisation de cette mise en scène.
Pour découvrir l’histoire de Lille
La crypte permet de découvrir comment est née la ville de Lille et plus particulièrement celle du quartier de la Treille. Les murs ornés de plaques en hommage aux différentes familles qui ont contribué financièrement à la construction de la cathédrale permettent aux visiteurs de mieux retracer l’histoire des familles influentes de la capitale des Flandres.
Parce que c’est gratuit
L’accès à la crypte néogothique est totalement gratuit.
Le tombeau des Vrau
L’une des alcoves de la crypte rend hommage à Camille Féron-Vrau et Philibert Vrau deux industriels lillois du XIXe siècle, chefs de file du catholicisme social dans la capitale des Flandres. Philibert est le principal bailleur de fonds de la cathédrale Notre-Dame de la Treille mais également de l’Université catholique. Leurs cercueils ont été transférés dans la crypte en 1947.