Situé au sud de Bruxelles, dans la commune d’Uccle, l’Observatoire royal de Belgique va bientôt fêter ses 200 ans. Spécialisé dans l’astronomie, la science des astres et de l’Univers, l’Observatoire s’intéresse également à notre planète et à sa composition.
Fondé en 1826 par Adolphe Quetelet, un mathématicien, l’Observatoire devra attendre 1890 pour être renommé « Observatoire royal de Belgique », après son déménagement à Uccle où il se situe actuellement. Il étend ses recherches « du centre de la Terre jusqu’aux confins de la galaxie » explique Lê Binh San Pham, ancienne scientifique et chargée de communication à l’Observatoire. De l’étude des étoiles en passant par l’intérieur de la Terre jusqu’à celui des planètes, notre galaxie est scrutée par la centaine de scientifiques qui y travaillent.
Une collaboration internationale
« En général en science, c’est rare de travailler seul », raconte le docteur Pham, c’est pour cela que l’Observatoire collabore avec des agences spatiale telles que l’ESA (européenne) ou la NASA (américaine) et d’autres instituts étrangers. Ils coopèrent sur différents projets comme GAIA, la mission spatiale européenne, qui se charge de regrouper des données sur « la vitesse à laquelle les étoiles s’éloignent et se rapprochent de nous » explique-t-elle.
Le soleil : une grande partie des recherches
« Plus de la moitié de nos scientifiques se concentre sur le Soleil » précise-t-elle. Avec son télescope solaire, l’Observatoire est l’endroit idéal pour regarder de plus près les taches de notre soleil et prévoir les éruptions solaires. Ces dernières sont sans danger pour l’homme mais elles risquent de perturber l’électronique de notre planète, ce qui en fait un sujet de recherche essentiel pour la société. Jusqu’en 2016, des télescopes nocturnes étaient encore en service. Désormais ils ne sont plus qu’observables durant les portes ouvertes, posant fièrement en tant que patrimoine de ce bâtiment.