Plus

    Derniers articles

    Sénégal : qui est Bassirou Diomaye Faye, le nouveau président de la « rupture » ?

    Dès le premier tour, Bassirou Diomaye Faye, 44 ans,...

    Molenbeek, immersion dans un quartier bien décidé à vaincre ses vieux démons

    Dans les rues étroites de Molenbeek, un quartier bruxellois...

    Trébucher pour ne pas oublier, les Stolpersteine racontent l’Histoire

    La Shoah, c’est un sujet qui dérange. Presque plus...

    Mobilisation des taxis : une conven­tion avec l’assurance-​maladie qui pose question

    Le mercredi 24 janvier avait lieu un mouvement national organisé par l’union nationale des taxis. En cause, une conven­tion imposée par la CPAM aux chauf­feurs conven­tion­nés. À Lille, une opération escargot était lancée. 

    Depuis le 1er janvier 2024, une loi de finan­ce­ment de la sécurité sociale impose une nouvelle tari­fi­ca­tion aux taxis conven­tion­nés. Elle concerne les taxis qui assurent le transport de personnes malades depuis leur domicile jusqu’à un centre médical. Depuis 2019, certains taxis nouent une conven­tion avec l’assurance maladie qui les lie pour le transport de malade assis. 

    Une conven­tion uni­la­té­rale ? 

    Nous avons été à la rencontre de Malik, repré­sen­tant syndical de l’UNT, l’union nationale des taxis, qui dénonce une décision uni­la­té­rale de la CNAM (Caisse nationale de l’as­su­rance maladie) : « Ils veulent que l’on signe une conven­tion en moins d’une semaine. On est donc venu demander à la CNAM de rené­go­cier cette décision. Parce qu’une conven­tion ça se fait entre deux parties, ce n’est pas de manière uni­la­té­rale. » 

    Le 24 janvier, les taxis faisaient barrage près des gares Lille Flandres et Lille Europe, pendant que d’autres mani­fes­taient devant la CPAM à Armentières. Malik déclare « Ce n’est pas une partie de plaisir ce mouvement escargots, mais mal­heu­reu­se­ment c’est notre seule solution pour nous faire entendre. »

    Vers une dimi­nu­tion du chiffre d’affaire des taxis conven­tion­nés 

    Cette délé­ga­tion voudrait revoir la tari­fi­ca­tion des taxis qui peinent déjà à faire face à l’inflation : avec l’augmentation du prix du carburant, des véhicules mais aussi des assu­rances. 

    Ayoub, chauffeur de taxi conven­tionné et gréviste, s’inquiète d’une impor­tante baisse de son chiffre d’affaires suite à cette conven­tion : « C’est une sacrée dimi­nu­tion. Cela ris­que­rait de diviser nos recettes par 2 voire par trois en moins d’un an de taxi. »

    Initialement prévue pour entrer en vigueur le 31 janvier, la conven­tion a été repoussée après que la CPAM a accepté de redis­cu­ter ses termes. En attendant, l’UNT annonce d’autres mani­fes­ta­tions et prévoit une nouvelle grève prévue le 19 février.

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Mode d’emploi des ins­ti­tu­tions euro­péennes : qui fait quoi ?

    Dans le quartier européen de Bruxelles, trois institutions majeures sont au cœur de l'union européenne. Quelle est leur influence sur notre quotidien ? Voici trois...

    « Être diplomate, c’est prévenir les tensions » : entretien avec l’ambassadeur du Gabon

    Ambassadeur du Gabon auprès du Benelux et de l’Union européenne, Serge Thierry Mickoto Chavagne nous a accordé un entretien pour évoquer son parcours, sa...

    Marché européen du carbone : déve­lop­pe­ment durable ou« green washing » ?

    Héritage de la COP29, l’idée de récompenser les acteurs économiques qui favorisent la transition écologique semblait partir d’une bonne intention. Elle fait aujourd’hui l’objet...