Plus

    Derniers articles

    Virginie Despentes éveille Lille avec “Woke”

    Pendant une semaine, le Théâtre du Nord accueillait une...

    A la décou­verte d’Alcatraz : l’île devenue une prison

    En 1934, à quelques kilomètres de San Francisco, l'île...

    Face à la hausse des prix de l’énergie, les bou­lan­ge­ries s’adaptent

    Depuis le 1er février, le tarif réglementé de l’électricité...

    Mobilisation des taxis : une conven­tion avec l’assurance-​maladie qui pose question

    Le mercredi 24 janvier avait lieu un mouvement national organisé par l’union nationale des taxis. En cause, une conven­tion imposée par la CPAM aux chauf­feurs conven­tion­nés. À Lille, une opération escargot était lancée. 

    Depuis le 1er janvier 2024, une loi de finan­ce­ment de la sécurité sociale impose une nouvelle tari­fi­ca­tion aux taxis conven­tion­nés. Elle concerne les taxis qui assurent le transport de personnes malades depuis leur domicile jusqu’à un centre médical. Depuis 2019, certains taxis nouent une conven­tion avec l’assurance maladie qui les lie pour le transport de malade assis. 

    Une conven­tion uni­la­té­rale ? 

    Nous avons été à la rencontre de Malik, repré­sen­tant syndical de l’UNT, l’union nationale des taxis, qui dénonce une décision uni­la­té­rale de la CNAM (Caisse nationale de l’as­su­rance maladie) : « Ils veulent que l’on signe une conven­tion en moins d’une semaine. On est donc venu demander à la CNAM de rené­go­cier cette décision. Parce qu’une conven­tion ça se fait entre deux parties, ce n’est pas de manière uni­la­té­rale. » 

    Le 24 janvier, les taxis faisaient barrage près des gares Lille Flandres et Lille Europe, pendant que d’autres mani­fes­taient devant la CPAM à Armentières. Malik déclare « Ce n’est pas une partie de plaisir ce mouvement escargots, mais mal­heu­reu­se­ment c’est notre seule solution pour nous faire entendre. »

    Vers une dimi­nu­tion du chiffre d’affaire des taxis conven­tion­nés 

    Cette délé­ga­tion voudrait revoir la tari­fi­ca­tion des taxis qui peinent déjà à faire face à l’inflation : avec l’augmentation du prix du carburant, des véhicules mais aussi des assu­rances. 

    Ayoub, chauffeur de taxi conven­tionné et gréviste, s’inquiète d’une impor­tante baisse de son chiffre d’affaires suite à cette conven­tion : « C’est une sacrée dimi­nu­tion. Cela ris­que­rait de diviser nos recettes par 2 voire par trois en moins d’un an de taxi. »

    Initialement prévue pour entrer en vigueur le 31 janvier, la conven­tion a été repoussée après que la CPAM a accepté de redis­cu­ter ses termes. En attendant, l’UNT annonce d’autres mani­fes­ta­tions et prévoit une nouvelle grève prévue le 19 février.

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Mode d’emploi des ins­ti­tu­tions euro­péennes : qui fait quoi ?

    Dans le quartier européen de Bruxelles, trois institutions majeures sont au cœur de l'union européenne. Quelle est leur influence sur notre quotidien ? Voici trois...

    « Être diplomate, c’est prévenir les tensions » : entretien avec l’ambassadeur du Gabon

    Ambassadeur du Gabon auprès du Benelux et de l’Union européenne, Serge Thierry Mickoto Chavagne nous a accordé un entretien pour évoquer son parcours, sa...

    Marché européen du carbone : déve­lop­pe­ment durable ou« green washing » ?

    Héritage de la COP29, l’idée de récompenser les acteurs économiques qui favorisent la transition écologique semblait partir d’une bonne intention. Elle fait aujourd’hui l’objet...