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    Noël autour du monde entre croyances et tra­di­tions variées

    Si Noël est un moment festif incon­tour­nable pour beaucoup, toutes les religions ne célèbrent pas cette fête. Comment les dif­fé­rentes tra­di­tions perçoivent-​elles ce jour spécial ?

    Noël est une période de retrou­vailles, de fes­ti­vi­tés et de partage. Pour les Chrétiens, c’est avant tout la célé­bra­tion de la naissance de Jésus-​Christ. Pourtant, dans un monde aux croyances multiples, toutes les religions ne marquent pas ce moment de la même manière. Certaines tra­di­tions y voient une occasion de répandre la paix et la bien­veillance, tandis que d’autres observent Noël sans impli­ca­tion reli­gieuse. Voici un tour d’horizon de la manière dont cinq religions célèbrent ou non Noël.

    Les chrétiens : une fête fondatrice

    Malgré la dimension com­mer­ciale qui s’est ajoutée à la fête, Noël reste une célé­bra­tion essen­tielle pour les chrétiens du monde entier. Les catho­liques, pro­tes­tants et ortho­doxes y voient la naissance de Jésus, leur Messie, venu sur Terre pour guider l’humanité. La tradition fixe la date du 25 décembre depuis le IVe siècle sous l’empereur Constantin, un choix sym­bo­lique toujours célébré dans les églises et les foyers, où les familles disposent une crèche repré­sen­tant la scène de la Nativité. Dans de nombreux pays, la messe de minuit demeure un moment fort de la célé­bra­tion chrétienne.

    Les ortho­doxes, quant à eux, suivent souvent le calen­drier julien, fêtant ainsi Noël le 7 janvier notamment en Russie, en Serbie ou en Géorgie. Malgré ces dif­fé­rences de dates, pour tous les chrétiens, Noël est une fête marquant la venue sur Terre de Jésus, considéré comme le fils de Dieu.

    Les musulmans : une fête cultu­relle mais non religieuse

    Dans l’islam, Noël n’a pas de signi­fi­ca­tion reli­gieuse. Jésus y est reconnu comme prophète, mais non comme le fils de Dieu. Si la tradition musulmane n’incite pas les croyants à par­ti­ci­per aux fêtes d’autres religions, la mon­dia­li­sa­tion et l’influence occi­den­tale ont parfois poussé certaines familles musul­manes à par­ti­ci­per aux fes­ti­vi­tés de Noël dans un cadre culturel. Certains échangent des cadeaux ou partagent un repas en famille, bien que Noël ne soit pas une fête reli­gieuse pour eux. Dans le sultanat du Brunei, la célé­bra­tion de Noël est interdite pour les musulmans, en vertu de la loi islamique, sous peine de lourdes sanctions.

    Les juifs : Hanouka, la fête des lumières

    Les juifs ne célèbrent pas Noël, bien qu’une partie d’entre eux s’adapte aux fes­ti­vi­tés de fin d’année en décorant parfois un sapin et en échan­geant des cadeaux. La véritable célé­bra­tion reli­gieuse pour les juifs à cette période est Hanouka, ou la fête des lumières, qui commémore la victoire de Judas Maccabée sur l’Empire grec. Cette fête de huit jours rappelle la puri­fi­ca­tion du temple de Jérusalem où, selon la tradition, une seule fiole d’huile permit d’allumer la ménorah durant huit jours consé­cu­tifs. Chaque jour de Hanouka, un nouveau cadeau est offert, et les lumières sym­bo­lisent l’espoir et la persévérance.

    Les hindous : Pancha Ganapati, célé­bra­tion de Ganesha

    Chez les hindous, Noël est parfois célébré de manière cultu­relle, surtout pour les familles vivant aux États-​Unis, qui échangent des cadeaux et par­ti­cipent aux fes­ti­vi­tés locales. Cependant, la fête hindoue en décembre est Pancha Ganapati, dédiée au dieu Ganesha, symbole de nouveaux départs et de sagesse. Durant cinq jours, les familles décorent une statue de Ganesha dans leur foyer, en changeant chaque jour ses ornements dans des couleurs précises : jaune, bleu, rouge, vert et orange. Pancha Ganapati célèbre la culture, les valeurs fami­liales et la bienveillance.

    Les boud­dhistes : Noël, un moment de paix et de bienveillance

    Pour les boud­dhistes, Noël est souvent vu comme un moment propice pour pratiquer la paix et la bien­veillance, valeurs centrales de leur foi. Bien que Noël n’ait pas de signi­fi­ca­tion reli­gieuse par­ti­cu­lière, les boud­dhistes profitent souvent de cette période pour envoyer des cartes de vœux à leurs proches, décorer les temples, et répandre un message de paix. Noël devient ainsi, pour eux, un moment de réflexion et de partage, en harmonie avec les principes bouddhistes.

    Si Noël demeure une fête reli­gieuse et familiale pour les chrétiens, sa célé­bra­tion ou son adap­ta­tion prend des formes variées selon les cultures et les croyances du monde. À travers ces dif­fé­rences, la période de Noël reste pour beaucoup un moment de paix, de partage et de bienveillance.

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